Faire des promesses de la ZLECAf une réalité pour les femmes et les jeunes
Le PNUD soutient la mise en œuvre de la ZLECAf au niveau national, régional et continental. Il apporte notamment une assistance directe aux pays, organise des formations pour les petites et moyennes entreprises (PME), facilite la mise en relation entre PME de différentes régions, mène des activités de recherche et soutient le développement de technologies pour le commerce.
Le 29 mars 2021, le Secrétariat de la ZLECAf et le PNUD ont signé un partenariat stratégique qui vise à promouvoir le commerce comme moteur de la reprise socio-économique de l’Afrique suite à la crise de la COVID-19, ainsi que comme vecteur de développement durable, en particulier pour les femmes et les jeunes en Afrique, conformément à la vision commune des ODD et de l’Agenda 2063 pour le continent.
À propos de la ZLECAf
La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) est la plus grande zone de libre-échange au monde. Elle a commencé ses activités le 1er janvier 2021, créant ainsi un marché de 1,2 milliard de personnes et devenant le huitième bloc économique mondial avec un PIB combiné de 3 billions de dollars, qui devrait plus que doubler d’ici 2050.
Mais la ZLECAf représente bien plus que cela. D’une part, elle constitue une étape majeure dans le processus d’intégration et de développement de l’Afrique. D’autre part, elle va servir de catalyseur pour favoriser l’émergence de nouvelles pratiques entrepreneuriales et de nouvelles manières de produire, de travailler et de commercer, aussi bien à l’intérieur du continent africain qu’avec le reste du monde.
La ZLECAf va faire de l’Afrique la plus grande zone de libre-échange au monde et faciliter le commerce intra-africain (les échanges commerciaux entre pays d’Afrique) en réalisant plusieurs objectifs majeurs et interdépendants, à savoir :
- Créer un marché africain unique des biens et des services : la plupart des barrières commerciales seront éliminées et des politiques communes seront mises en place pour faciliter la circulation des biens, mais aussi des capitaux, des personnes, des entreprises et des services
- Faciliter le commerce pour les entreprises, en particulier les petites entreprises
- Éliminer les obstacles non-tarifaires, c’est-à-dire les mesures qui entravent les échanges commerciaux entre pays d’Afrique, comme les retards liés aux formalités douanières
- Développer une expertise africaine dans le domaine des droits de propriété intellectuelle, de l’investissement, de la concurrence et du e-commerce
- Baisser les taxes et tarifs entre pays membres
- Contribuer à l’élaboration de politiques qui facilitent les échanges commerciaux et autres services associés, tels que la construction de routes et l’amélioration de l’accès aux ports.