Par Daniella NINTERETSE

Le choléra, maladie diarrhéique aigue et redoutée, frappe à nouveau le Burundi. Depuis le début de l'année à la date du 27 mai, 1873 cas ont été recensés dans 12 districts sanitaires, un rappel poignant de la nécessité d'une action collective pour enrayer sa propagation.

Pour faire face à cette épidémie de choléra, de nombreuses mesures ont été prises par le gouvernement notamment la prise en charge des cas dans les centres de traitement de choléra, la sensibilisation de la population sur les bonnes pratiques d’hygiène, la désinfection des ménages, le traçage et le suivi des contacts. 

Dans le cadre de sensibiliser la population sur la prévention de cette maladie à travers l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène, le ministère de la santé Publique et de la Lutte contre le SIDA à travers le Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement au Burundi (PNUD), a organisé un atelier de production de messages de sensibilisation sur les mesures préventives du choléra. Cet atelier s’est tenu en dates du 23 au 24 avril 2024 en mairie de Bujumbura.

Cet atelier avait pour objectif d’informer la population des symptômes, du mode de transmission et des mesures de prévention et l’informer des attitudes à adopter face à une personne présentant les symptômes du choléra.

Il est à noter que les principaux facteurs favorisant la propagation du Choléra sont : une mauvaise condition d’hygiène, une insuffisance des latrines adéquates, une mauvaise et utilisation inadéquate des latrines, des inondations et le manque d’eau potable.

Ainsi, pour éviter le choléra, une bonne pratique d’hygiène est recommandée à savoir se laver les mains avec de l’eau propre et du savon :

• Avant de cuisiner ;
• Avant de manger ;
• Avant d’allaiter un enfant ; 
• Après avoir été aux toilettes / aux latrines (traduction pour les langues locales : après avoir fait ses besoins) ;
• Après avoir nettoyé l’enfant ayant été aux toilettes ;
• Après avoir touché un malade de choléra.

Pour empêcher la transmission du choléra, il faut une utilisation adéquate des latrines et à tout prix éviter la défécation à l’air libre car les points d’eau contaminés par les matières fécales sont généralement la source de cette maladie.

ll est aussi important de retenir que les   diarrhées et vomissements d’un malade atteint du choléra sont très dangereux et favorisent une contamination rapide de la maladie. En plus, il faut garder à l’esprit que :

• Le choléra est une maladie grave, mais évitable.
• L’adoption de   bonnes pratiques d’hygiène nous protége et protéger notre entourage.

Mobilisons-nous ensemble pour vaincre le choléra!