PNUD - Vérification et validation des données Tuberculose pour l’amélioration des performances des services et soins de santé
25 juin 2024
Par NINTERETSE Daniella
Le système d'information sanitaire regroupe les ressources, les outils et les approches nécessaires pour optimiser le stockage, la récupération et l'utilisation des données et des informations des soins de santé primaires. Il constitue un pilier fondamental dans la planification, et l’allocation des ressources matérielle, humaines et financières.
Au Burundi, c’est la Direction du Système National d’Information Sanitaire (DSNIS) qui se charge de recueillir les données pour l’analyse de la situation sanitaire du pays et veille sur la qualité de ces données.
La DSNIS utilise une application informatique DHIS2 (District Health information System, 2ème version) comme système unique de collecte et transmission des données permettant d’obtenir ces dernières en temps réel. En vue de s’assurer de la bonne qualité des données, trois niveaux d’analyse et de validation ont été mis en place d’abord au niveau du district sanitaire, ensuite à la province sanitaire et, enfin, au niveau de la DSNIS. Cependant, des incohérences des données saisies persistent malgré tous ces efforts.
A cet effet, des ateliers provinciaux de vérification et de validation des données Tuberculose ont été organisés du 03 au 22 juin 2024 par le Programme National Intégré de la lutte contre la tuberculose (PNILT) en
collaboration avec la DSNIS avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans plusieurs provinces du Burundi à savoir : Province Bubanza, Province Bujumbura Mairie, Province Bujumbura Rural, Province Bururi, Province Cankuzo, Province Gitega, Province Karusi, Province Kayanza, Province Kirundo, Province Makamba, Province Muramvya, Province Mwaro, Province Ngozi, Province RUMONGE, Province RUTANA, Province RUYIGI.
Ces ateliers avaient pour objectifs, d’améliorer la qualité des données sur la lutte contre la tuberculose à travers l’analyse comparative des données des registres avec saisies dans le DHIS2 et celles consignées sur le rapport SIS et ainsi corriger les incohérences observées.