Agenda pour le développement post-2015
Agenda pour le développement post-2015
11 novembre 2013
Pour définir l’Agenda pour le développement post-2015, le Burundi, en collaboration avec le PNUD, a organisé des ateliers de consultations nationales inclusives en vue de définir les aspirations du pays pour l’agenda global de développement après 2015.
Le Burundi accuse encore des insuffisances en termes de niveau et de distribution de la croissance de son PIB, ce qui a comme conséquences la raréfaction ou rareté des opportunités d’emplois surtout pour les jeunes et la persistance de niveaux élevés d’inégalités dans plusieurs dimensions.
Il ressort des consultations nationales que les défis pour une croissance économique créatrice d’emplois restent nombreux ; notamment la modernisation de l’agriculture, la création d’un environnement pour le développement du secteur privé et particulièrement la facilitation de l’accès aux financements et le développement des infrastructures d’appui à la production.
En matière de la préservation de l’environnement, le pays doit multiplier ses efforts pour faire face aux multiples défis tels que la dégradation des ressources naturelles accentuées par les phénomènes de changement climatique et la pression démographique.
L’état des lieux du système éducatif burundais montre que ce dernier a connu un accroissement important de la scolarisation tant au niveau du primaire, du secondaire que du supérieur. À tous ces différents niveaux, le système reste peu performant suite notamment à l’insuffisance d’infrastructures et de personnel enseignant.
Quant au secteur de la santé, il enregistre des performances considérables depuis 2005 surtout en ce qui concerne la réduction des taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans et des mères qui accouchent. Néanmoins, l’atteinte de l’OMD 4 n’est pas envisageable endéans 2015.
Dans le domaine de la protection sociale, la grande majorité de la population reste non couverte tandis que l’accès à l’eau potable reste à étendre à certaines régions du pays.
Les dynamiques de la population et de la sécurité alimentaire figurent parmi les enjeux nationaux jugés essentiels pour le Burundi dont l’économie est essentiellement basée sur l’agriculture. Dans ces conditions, les principaux défis sont de plusieurs ordres : amenuisement des terres cultivables, disparition progressive du couvert forestier, diminution de la taille moyenne des exploitations, etc. Le morcellement des terres a des conséquences très défavorables sur la production agricole et la sécurité alimentaire.
Ainsi les pistes de solutions proposées pour l’agenda post 2015 consistent à réduire le taux de fécondité pour infléchir le rythme de croissance de la population, accroître la production vivrière et mettre en place des mécanismes viables de suivi, prévention et gestion des risques de vulnérabilité nutritionnelle.
les pistes pour l’agenda post 2015 :
- réduire le taux de fécondité ;
- accroître la production vivrière ;
- lutter efficacement contre la vulnérabilité nutritionnelle.