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Améliorer les moyens de subsistance pour autonomiser les femmes
Daboua, Tchad
Daboua
La facilité régionale de stabilisation a un réel impact sur les vies des populations, en particulier celles femmes. À Daboua, le programme transforme la vie des femmes à travers l’amélioration des moyens d’existence, contribuant ainsi à leur autonomisation.
Située à 301 km de la capitale et à vingt kilomètres de la frontière ouest du Niger, Daboua est une ville rurale de plus de deux mille habitants qui fait partie des communautés tchadiennes ciblées pour les interventions de la deuxième phase de la Facilité régionale de stabilisation (RSF). L’élevage y est la principale source de revenus. Malheureusement, en 2022, il y a eu une forte augmentation des vols de bétail autour des rives du lac, en particulier à Daboua. Plusieurs milliers de têtes de bétail ont été volées, dont certaines ont été vendues sur les marchés du Nigéria et du Niger, où les prix sont plus élevés
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Bintou Abubakar et son groupe de femmes éleveuse en ont été victimes : « nous avons perdu onze chèvres à cause des vols en février. Mes sœurs d’autres groupes d’éleveuses m’ont parlé du vol de chèvres et de moutons. Je ne me doutais pas que cela pouvait nous arriver à nous aussi. Tout se passe la nuit quand nous dormons ».
Au début de cette année, le gouvernement tchadien, par l’intermédiaire de la Facilité régionale de stabilisation, a fourni du bétail et des intrants agricoles pour 317 groupes d’éleveurs de la communauté. Quatre cents têtes de petits ruminants ont été fournies à 100 éleveurs.
Bintou Abubakar, 51 ans et mère de trois enfants, a reçu trois chèvres, tout comme chacune des trois autres femmes de son groupe d’éleveuses. Depuis lors, leur revenu mensuel n’a cessé d’augmenter grâce notamment à la vente du lait de chèvre à raison de 500 francs CFA (1,59 dollar) le litre, et à l’agrandissement du cheptel avec les cabris issus des chèvres reçues précédemment par le PNUD.
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Pleine de joie et reconnaissante, Bintou déclare : « Le soutien que nous avons reçu a créé de solides opportunités d’affaires pour moi. Ma chèvre a mis bas aujourd’hui, et comme vous pouvez le voir, ma deuxième chèvre est en gestation. Avant la fin de l’année, je devrais avoir environ quatre chèvres supplémentaires ».
« Je suis heureuse d’être indépendante et de gagner un revenu par moi-même. Avant la vente de lait de chèvre, mes fils et moi parcourions plusieurs kilomètres à la recherche de bois à vendre, et cela ne rapportait pas assez d’argent. Aujourd’hui, je peux envoyer mon dernier fils à l’école », ajoute Bintou.
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Le chef de la communauté, qui a joué un rôle essentiel dans l’identification de ces femmes éleveuses, exprime lui aussi sa satisfaction : « Grâce à ce soutien, nous avons pu faire sourire nos femmes et les autonomiser. C’est très bien d’offrir des opportunités et de l’espoir à nos femmes pendant cette période difficile ». ”.
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