Le relèvement post-COVID, une opportunité pour stimuler le développement dans la région. Une gouvernance réactive, des économies plus diversifiées, des sociétés inclusives et une transition verte sont essentielles pour parvenir à un développement durable et inclusif et prévenir les futurs chocs et les catastrophes.
Rapport arabe sur le développement humain 2022 : Élargir les opportunités pour un relèvement inclusif et résilient à l'ère post-COVID
29 juin 2022
New York, le 29 Juin 2022 – Alors qu'ils explorent des voies pour se remettre des impacts de la pandémie de COVID-19, les États arabes doivent agir rapidement, de manière décisive et à une plus grande échelle pour évaluer et renforcer leurs capacités et mettre en place des structures institutionnelles efficaces et dignes de confiance qui peuvent soutenir un nouveau contrat social et permettre aux sociétés de faire face aux chocs et catastrophes futurs - selon le Rapport arabe sur le développement humain (RADH) 2022 que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a lancé aujourd'hui.
« De nombreux pays de la région arabe continuent d’avoir des difficultés à surmonter les effets socio-économiques dévastateurs de la COVID-19, qui sont aujourd’hui aggravés par une crise alimentaire, énergétique et financière mondiale sans précédent, dû à la tragique guerre en Ukraine », a déclaré Achim Steiner, Administrateur du PNUD. « Ce nouveau rapport analyse comment les pays de la région peuvent retrouver les gains durement acquis en matière de développement humain en produisant des efforts concertés dans quatre domaines clés. Cela comprend d'instaurer des économies diversifiées et compétitives ; former des gouvernements responsables et réactifs fondés sur la protection des droits de l’homme ; encourager des sociétés inclusives et solidaires ; et faire avancer un plan de relance verte avec le développement humain durable au centre. »
Produit par le Bureau régional du PNUD pour les États arabes (RBAS), le RADH 2022 s'intitule « Élargir les possibilités d'un relèvement inclusif et résilient à l'ère post-COVID ». Il s'agit du septième rapport de la série RADH, qui marque 20 ans d'analyse approfondie des défis et des opportunités de développement dans la région des États arabes depuis le lancement du rapport fondateur en 2002.
Le rapport examine les impacts de la pandémie sur le développement humain dans la région, ainsi que les mesures prises par les États arabes pour contenir la pandémie et atténuer ses effets les plus néfastes sur leurs populations et leurs économies. Le RADH 2022 soutient que pour remettre le développement humain sur les rails à l'ère post-pandémique, il faudra redoubler d'efforts pour rendre les systèmes de gouvernance plus responsables et plus réactifs, les économies plus diversifiées et plus compétitives, et les sociétés plus solidaires et inclusives - afin de garantir un relèvement résilient pour tous.es.
« La région des États arabes a connu diverses vulnérabilités et se distingue par la diversité de ses contextes de développement. L'émergence rapide de la pandémie mondiale les a tous mis à mal à des degrés divers, en présentant de nouveaux défis et en exacerbant les vulnérabilités. Mais comme nous l’indique le rapport, ceci n'est pas une fatalité », a déclaré Khalida Bouzar, Administratrice adjointe du PNUD et directrice de RBAS. « Pleine de potentiel et débordante d'efforts innovants, la région a adopté de nombreuses mesures de réponse positives qui pourraient être étendues et renforcées au-delà de la réponse Covid. Des connaissances et des solutions pour relever les défis de la région existent. Beaucoup sont déjà connues, ont été testées et ont fait leurs preuves. Notre effort collectif consiste maintenant à créer les conditions permettant à ces efforts de s'épanouir et de porter du fruit. »
Le RADH 2022 avance que les capacités et les libertés humaines peuvent être renforcées par des gouvernements responsables et réactifs, des économies diversifiées et résilientes, et des sociétés solidaires et inclusives. Par conséquent, le rapport met l’accent sur l'examen des impacts de la pandémie de COVID-19 et sur les mesures adoptées pour en contenir les conséquences dans les domaines de la gouvernance, de l'économie, de la société et de l'environnement, tout en tenant compte des problèmes de développement sous-jacents de longue date auxquels la région a été confrontée avant la pandémie.
La confiance dans les gouvernements est essentielle à la réponse à la COVID-19
Le rapport relève que l'efficacité des réponses à la pandémie dans les divers contextes de développement de la région est liée aux niveaux de capacité institutionnelle et de coordination entre les agences gouvernementales.
Par exemple, les gouvernements du Conseil de coopération du Golfe ont réussi à maîtriser la propagation de la pandémie, affichant un taux de récupération moyen nettement supérieur à la moyenne mondiale. Les pays à revenu intermédiaire tel que la Jordanie, le Liban et la Tunisie ont relativement bien réussi à gérer la première vague de la pandémie, mais ont relâché leur contrôle par la suite. Les pays en crise avaient une capacité limitée à atténuer les effets de la pandémie de COVID-19 en raison de la destruction de leurs infrastructures sanitaires, du déplacement ou de la migration des travailleurs de la santé, de la rupture des relations sociales et de l'accumulation des difficultés économiques.
Pendant la pandémie, la confiance limitée dans les institutions gouvernementales s'est traduite par un rejet des mesures de confinement et par des taux élevés d'hésitation à se faire vacciner, une tendance observée aussi dans différentes régions du monde.
Le rapport note également que certains gouvernements ont étendu leurs pouvoirs exécutifs par le biais de réglementations d'urgence pour répondre à la COVID-19 et protéger les communautés des impacts du virus. Cela a parfois été fait, compte tenu de l'évolution rapide du contexte, avec des mécanismes de contrôle limités. Certains ont mis en place de nouvelles mesures qui affectent les libertés civiques, notamment des réglementations qui étendent la surveillance numérique des citoyens dans certains cas. D'autres ont renforcé le contrôle de la liberté d'expression et des médias, y compris les médias sociaux, pour lutter contre la désinformation. Le rapport indique que le pourcentage de citoyens qui estiment que la liberté d'expression est garantie dans une grande ou moyenne mesure a diminué de 20 % depuis 2016, passant de 63 % à 43 % dans la région.
La hausse des niveaux d'endettement pourrait durer un certain temps
Le rapport souligne que l'économie de la région s'est contractée d'environ 4,5 % en 2020, les pays fragiles et touchés par des conflits connaissant une baisse moyenne importante- d’environ 15 %. Malgré des signes positifs à la fin de l'année 2021, le rapport indique qu'une reprise accélérée en 2022 est peu probable, compte tenu des nouveaux défis auxquels la région est confrontée. Avec un taux de croissance moyen prévu à 5,5 % pour l'ensemble de la région, principalement dû aux performances des pays exportateurs de pétrole, la croissance économique pourrait rester difficile.
Au cours de la première année de la pandémie, les importants déficits budgétaires existants se sont creusés davantage dans toute la région, en raison de la baisse des recettes, due à la diminution de la demande de pétrole, et de l'augmentation des besoins de financement pour contenir la pandémie et ses répercussions économiques sur les ménages et les entreprises. En 2020, le déficit global moyen s'est creusé de 7 %, pour atteindre 9,2 % du PIB, tandis qu'en 2021, le déficit budgétaire moyen de la région s'est réduit à 2,3 % et devrait se transformer en un excédent de 4,1 % du PIB en 2022.
Les déficits budgétaires importants ont augmenté la dette publique, aggravant une situation d'endettement déjà vulnérable. En 2020, la dette publique moyenne globale de la région a culminé à 60 % du PIB, soit une hausse d'environ 13 % par rapport à 2019. À moyen terme, la dette publique en pourcentage du PIB devrait augmenter sensiblement et rester supérieure aux niveaux de 2019 pour la majorité des pays de la région. Les flux nets d'investissements directs étrangers (IDE) vers la région ont diminué de 6 % en 2020.
En 2021, le taux de chômage a atteint 12,6 % dans la région des États arabes, soit plus du double de la moyenne mondiale qui est de 6,2 %. Le taux d'activité des femmes était parmi les plus bas du monde, estimé à 20,3 % dans la région des États arabes en 2019. Le taux de chômage des femmes est resté à 24 % dans la région des États arabes, soit trois à quatre fois plus que la moyenne mondiale.
En 2021, la région affichait le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) le plus élevé au monde, soit 28,6 %, une forte hausse par rapport aux 25,3 % de 2019. Le taux de chômage des jeunes femmes était également le plus élevé au monde, et plus du double à celui des jeunes hommes, atteignant 49,1 en 2021 contre 44,7 % en 2019 (contre 23,8 % chez les jeunes hommes en 2021 et 20,8 % en 2019).
Il est important de noter que bon nombre de ces défis reflètent les tendances mondiales dans le contexte actuellement instable, avec un effondrement de la croissance mondiale prévu pour 2022 et une décélération de la croissance dans de nombreuses régions encore plus marquée que dans la région des États arabes.
Inégalités croissantes
La pandémie a entraîné un creusement des inégalités existantes et une exacerbation de l'exclusion, notamment en matière d'accès aux soins de santé et à l'éducation. Le rapport souligne qu'avant la pandémie, l'insuffisance des financements publics faisait peser la charge des soins sur les patients. Les dépenses personnelles représentaient en moyenne 28 % des dépenses des ménages dans la région, contre 18 % dans le monde, mais avec des variations importantes, allant d'un minimum de 6,6 % à Oman à un maximum de 81 % au Yémen.
Cela reflète la gravité de l'impact de la pandémie, étant donné que cette charge croissante a été observée alors que la région des États arabes était l'une des seules régions du tiers monde à augmenter les dépenses de santé en pourcentage du PIB au cours de la décennie précédant la pandémie.
Un pourcentage important des populations de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur de la région a éprouvé de grandes difficultés à obtenir des soins médicaux pendant la flambée de la pandémie. Les gouvernements hôtes de la région des États arabes n'ont pas inclus les réfugiés dans leurs plans nationaux de réponse à la COVID-19, à l'exception de la Jordanie.
Suite à l’accentuation de la pandémie, la fermeture des écoles et le passage à l'enseignement à distance ont entraîné l'exclusion de segments importants de la société. Par exemple, seuls 55 % en moyenne des enfants interrogés qui étaient inscrits dans un établissement scolaire en Algérie, en Égypte, en Jordanie, au Maroc, au Qatar, en Syrie et en Tunisie avant la pandémie ont pu accéder à une forme d'enseignement à distance après la fermeture physique des écoles. L'accès à l'enseignement à distance a été plus élevé chez les étudiants des écoles privées que chez ceux des écoles publiques. En raison des grandes inégalités en matière d'accès à Internet entre les États arabes et au sein de ceux-ci, les fermetures d'écoles ont eu un impact négatif disproportionné sur les ménages les plus vulnérables, les communautés rurales et marginalisées, y compris les enfants réfugiés et déplacés et les enfants handicapés, ce qui a augmenté le risque de travail des enfants et de mariage précoce chez les filles.
Le rapport souligne qu'avant la pandémie, l'inadéquation des politiques de soins, de l'offre de services sociaux et des normes sociales liées au genre ont contribué à la charge disproportionnée du travail non rémunéré des femmes dans la région, les femmes consacrant 5,1 à 6,2 fois plus de temps que les hommes à ces activités en Asie de l'Ouest et en Afrique du Nord, ce qui est beaucoup plus élevé que la moyenne mondiale de 3,2 fois. Conformément aux tendances mondiales, la pandémie a entraîné une augmentation des responsabilités non rémunérées en matière de soins dans les ménages de la région, la charge incombant principalement aux femmes. Le rapport fait également état d'une tendance alarmante à l'augmentation des taux de violence domestique à l'encontre des femmes, liée aux restrictions de mobilité induites par la pandémie, au stress financier et aux perturbations de l'accès aux services d’appui.
Bon nombre de ces défis sont également observés dans plusieurs régions. Les gouvernements des États arabes pourraient tirer parti des multiples crises actuelles pour faire en sorte que le relèvement favorise un développement durable et équitable.
L'opportunité d'une transition verte
Le rapport estime que la pandémie a entraîné une augmentation de 5 % de la demande en eau en 2020 en raison de l'intensification des pratiques d'hygiène, ce qui accroît la pression sur des réserves d'eau déjà limitées dans la région, où 18 des 22 États arabes sont confrontés à de graves pénuries d'eau et où la population moyenne ne reçoit qu'un huitième de l'eau renouvelable par personne. Le rapport appelle à donner la priorité à l'amélioration de la gouvernance de l'eau et de la gestion des déchets en tant qu'éléments clés pour un relèvement post-COVID durable et résilient. Le RADH 2022 envisage avec optimisme une dynamique croissante dans la région pour se diversifier au-delà de l'économie des combustibles fossiles et accélérer la transition vers les énergies renouvelables et les solutions à haut rendement énergétique. Le secteur des énergies renouvelables a été le seul segment du marché énergétique arabe à connaître une croissance notable, en raison de sa rentabilité et de sa valeur stratégique pour les économies sous contrainte carbone. Le rapport souligne que l'énergie solaire est un atout stratégique pour diversifier la consommation d'énergie, renforcer la sécurité énergétique et construire une économie du futur, fondée sur la connaissance, la haute technologie et la création d'emplois pour les jeunes.
L'intégration de solutions vertes dans les stratégies de relèvement des États arabes est une opportunité importante, qui peut aider la région à ralentir les changements écologiques négatifs et à renforcer sa résilience face aux chocs futurs. Le rapport suggère que les sommets mondiaux puissent jouer un rôle déterminant dans l'étude des défis posés par le changement climatique et la dégradation de l'environnement, ainsi que dans l'élaboration de solutions concrètes, à l'instar des prochaines conférences des Nations Unies sur le changement climatique et les parties (COP), qui seront accueillies par l'Égypte en 2022 (COP27) et les Émirats arabes unis en 2023 (COP28).
Des lueurs d'espoir
Le rapport recense des exemples notables de réponses positives à la pandémie de COVID-19 dans la région des États arabes. Il souligne les cas où une action gouvernementale rapide a permis d'atténuer certains des pires impacts sur le développement. Il s'agit notamment de l'adoption de plans de relance et de soutien à l'activité économique nationale, de l'octroi d'une aide directe aux entreprises, en particulier aux petites et moyennes entreprises, et du financement de mesures de protection des travailleurs par le biais de congés payés, d'allocations de chômage et de transferts d'argent, en particulier à l'intention des travailleurs informels.
Le rapport note également les succès obtenus grâce à des solutions de gouvernance efficaces en réponse à la pandémie, comme l'adoption de mesures de coordination rapides pour garantir des réponses multisectorielles impliquant des réponses pangouvernementales à l'échelle nationale dans les pays arabes à revenu élevé. De même, d'autres pays ont adopté des dispositions permettant une participation inclusive des autorités locales, de la société civile, du secteur privé et des communautés dans les plans de réponse nationaux, élargissant ainsi les pouvoirs des autorités locales à prendre des mesures pour assurer la continuité des services essentiels et pour identifier et atteindre les groupes vulnérables
Le rapport retrace également comment les mouvements de solidarité sociale et les organisations de la société civile se sont rapidement mobilisés pour relever les défis de la pandémie, en comblant les lacunes en matière de sensibilisation, en développant les efforts de proximité pour aider à atténuer les effets négatifs de la pandémie sur les groupes les plus marginalisés et les plus vulnérables, et en libérant le pouvoir des volontaires de première ligne pour compléter les systèmes de santé et de services sociaux mis à rude épreuve.
De nombreux gouvernements de la région ont effectivement eu recours à la numérisation des services en réponse à la COVID, en utilisant des technologies innovantes dans des domaines tels que la livraison rapide de transferts monétaires pour la protection sociale, la télémédecine, la sauvegarde de la continuité des services essentiels de l'administration publique, la continuité de l'enseignement grâce à des solutions alternatives d'apprentissage en ligne, la facilitation du travail à distance et du télétravail, et la garantie d'une couverture inclusive pour la vaccination.
Un relèvement centré sur le développement humain
La pandémie de COVID-19 a commencé comme une urgence de santé publique qui s'est rapidement transformée en une urgence économique, sociale et humaine nécessitant des réponses de l'ensemble de la société avec une forte coordination entre les agences gouvernementales responsables et une collaboration significative avec les entreprises privées, les organisations de la société civile et les organisations internationales.
Le rapport soutient qu'un relèvement solide après l'impact de la pandémie dans la région nécessitera un effort concerté pour protéger les personnes vulnérables, autonomiser les citoyens, renforcer les droits de l'homme, garantir l'état de droit et rendre les systèmes plus efficaces et plus réactifs. Les pays de la région ont besoin de nouveaux contrats sociaux qui ouvrent la voie à la paix, à la justice et à la stabilité, en ne laissant personne de côté, en mettant en place des institutions plus résilientes, inclusives, responsables et fiables, et en développant les capacités et les libertés humaines.
Le rapport RADH 2022 souligne que le relèvement post-COVID offre aux pays l'occasion d'évaluer et de renforcer leurs capacités et d'apporter des changements structurels pour prévenir et faire face aux chocs émergents, y compris une crise alimentaire mondiale imminente, et la diminution des ressources internationales pour le financement du développement, liées à la guerre actuelle en Ukraine, ainsi qu'aux chocs et catastrophes futurs.
Les recommandations du rapport pour une approche du relèvement intégrée et centrée sur le développement humain comprennent notamment :
- Investir dans le renforcement de la responsabilité et de la réactivité des systèmes et structures de gouvernance, par le biais de processus inclusifs et participatifs visant à rétablir la confiance des citoyens dans le gouvernement, à renforcer les libertés, les droits de l'homme et l'État de droit, et à ne laisser personne de côté. Ces processus devraient impliquer les gouvernements locaux, le secteur privé, la société civile et les citoyens, ainsi que développer le rôle des gouvernements locaux dans la réponse aux besoins des citoyens, la fourniture de services et la lutte contre la pauvreté et les inégalités.
- Favoriser la diversification et la résilience économique, en concentrant les investissements sur les biens et services à forte productivité, en développant les exportations par une plus grande intégration dans les chaînes de valeur mondiale, et en s'attaquant aux problèmes persistants de chômage et de marché du travail en encourageant la création d'emplois dans le secteur privé, avec des conditions de travail décentes, en particulier pour les femmes. Il s'agit également d'améliorer le climat d'investissement, de renforcer la gestion des finances publiques par une meilleure gestion des impôts et d'augmenter les dépenses sociales pour protéger les pauvres et les personnes vulnérables.
- Renforcer la cohésion et l'inclusion sociales, par un accès inclusif et équitable à des services sociaux, de santé et d'éducation de qualité ; poursuivre les initiatives de cohésion sociale et de recherche de consensus ; permettre une plus grande participation civique et la négociation sur le lieu de travail ; promouvoir des lois sensibles au genre et investir dans des politiques et des services de soins ; et garantir l'inclusion des groupes marginalisés et vulnérables dans tous les aspects du relèvement, en particulier les femmes, les migrants, les réfugiés et les personnes vivant avec un handicap.
- Veiller à ce que les voies du relèvement soient vertes, en accélérant et en développant les initiatives de transition vers une énergie propre, en développant les investissements dans les transports et les infrastructures écologiques, en comblant les lacunes dans les services d'approvisionnement en eau et de traitement des déchets, en intégrant des solutions d'économie circulaire dans le développement local et en faisant progresser la restauration écologique et la protection des systèmes biologiques. Le rapport souligne que, si elles sont correctement planifiées, les mesures de relance verte peuvent aider à diversifier les économies et contribuer à la croissance, générer de nouvelles formes de revenus durables, en créant des opportunités d'emplois verts et en renforçant la résilience des communautés et des écosystèmes dont elles dépendent pour leur vie et leurs moyens de subsistance.
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