- Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo ;
- Monsieur le Coordonnateur du Système des Nations Unies
- Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants de Missions diplomatiques ;
- Chers Collègues chefs d’agences du Système des Nations Unies ;
- Mesdames et Messieurs représentants des ministères sectoriels ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
- Mesdames et Messieurs les partenaires du Secteur Privé et de la Société Civile ;
- Distingués invités en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
- Chers amis de la Presse, Mesdames et Messieurs.
C'est encore une fois pour moi un réel plaisir de prendre part ce jour, à cette cérémonie de remise officielle de la « Stratégie Nationale et Plan d’Action et de Gestion des Risques de Catastrophes de la République du Congo 2022-2026 », signe de l’aboutissement d’un long processus de consultation des parties prenantes nationales aussi bien étatiques que non étatiques. C’est l’occasion pour moi de rendre un hommage mérité au Gouvernement de la République du Congo qui, ne ménage aucun effort pour son respect des engagements internationaux pris à travers le Cadre d’Action de SENDAI adopté en mars 2018 à Miyagi au Japon, pour la réduction des risques de catastrophes.
Je voudrais adresser mes vives félicitations à Madame Arlette Soudan Nonault, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo pour le constant engagement et pour son leadership dans la coordination de ce processus.
Je voudrais aussi ici reconnaitre, la disponibilité de Madame la Ministre et de son équipe à renforcer l’excellent partenariat qui existe entre son département et le Système des Nations Unies en général et le PNUD en particulier dans la formulation des politiques aussi bien de l’agenda climat et la mise en œuvre de l’ODD 13 sur « Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions ».
Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs,
Le rapport 2021 publié avant la COP 26 de Glasgow par le Groupe d’experts Intergouvernementaux sur l’Evolution du Climat (GIEC) donnait déjà un signal assez alarmant et présageait que si rien n’est fait, l’humanité aura toujours à gérer des catastrophes les uns aussi complexes que les autres.
Les modifications environnementales vécues au quotidien par l’humanité ne peuvent plus être considérés ou encore une idéologie mais une réalité qui s’impose à nous. Elles prennent de plus en plus la forme de catastrophes naturelles à travers lesquelles, nous notons les pluies diluviennes, les inondations, les sécheresses, les vents violents, les séismes les éboulements de terrains, les ensablements, les éruptions volcaniques les températures extrêmes et les accidents industriels.
Ainsi, comme vous le savez, notre planète est depuis la nuit des temps sujette aux dangers naturels multiples, mais ces dernières années, on assiste à travers le monde entier à leur exacerbation et comme résultats du phénomène de changement climatique. Ces dangers naturels qui, émanent des phénomènes physiques sont la résultante des facteurs climatiques responsables des événements déclencheurs à caractère lent ou rapide, rendant davantage vulnérables les communautés et les économies des pays en développement, comme le Congo.
L'incidence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes dévastatrices bouleversent le quotidien de l’humanité à travers le monde et la République du Congo ne fait pas exception.
Le nombre des précipitations tombées au cours des dernières années, selon les experts ont été deux fois plus importantes que la moyenne saisonnière et que, le niveau des eaux des fleuves et rivières surtout dans le département de la Likouala a atteint un record en hauteur inhabituelle sur la période 2009-2020.
Les populations, ont vu leur moyen de subsistance (agriculture, pêches, commerces, etc.) emportés par la furie des eaux et ces populations se sont déplacées dans les localités avoisinantes augmentant de facto leur vulnérabilité.
On peut se réjouir de la nécessité de disposer d’un cadre structuré de prévention et de gestion des risques de catastrophe pour faciliter l’activation d’un plan national d’urgence pour mieux répondre aux risques avec une bonne coordination interministérielle.
Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs,
La remise de ce document stratégique cadre qui, traduit explicitement la relation entre le changement climatique et les événements climatiques et météorologiques extrêmes propose un mode de gestion des risques et des catastrophes pour aider le pays à asseoir sa politique de développement durable en ne laissant personne pour compte.
Cette stratégie et son plan d’action qui a cartographié les risques en République du Congo et établi les responsabilités en la matière, a défini des axes stratégiques et des champs d’intervention pour réduire la probabilité et les conséquences possibles au moyen d’une vision globale.
La cérémonie de ce jour, symbolise le partenariat actif et engagé entre le PNUD et le Gouvernement de la république du Congo dans la définition des politiques, des stratégies et des interventions du secteur de l’environnement et du Développement Durable.
Ainsi, le PNUD, se réjouit d’avoir accompagné la République du Congo dans cet important exercice qui répond aux exigences du Cadre d’Action de SENDAI et les engagements des pays.
Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs,
Je ne pourrais terminer mon propos sans encore une fois reconfirmer, l’engagement du PNUD en étroite collaboration avec toutes les agences du Système des Nations à continuer à Gouvernement dans ses efforts contre la menace globale la plus inquiétante de notre planète, j’ai cité les changements climatiques.
Une fois de plus je salue les efforts du Gouvernement de la République du Congo pour avoir mis sur pied ce cadre stratégique pertinent de gestion des risques de catastrophe qui devra être contribuer à réduire les pertes en vies humaines et les pertes économiques résultant des phénomènes climatiques et météorologiques extrêmes.
Je vous remercie.