La violence à l’égard des femmes et des filles constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux et demeure la violation des droits humains la plus répandue et la plus persistante au monde, touchant plus d’une femme sur trois.

Malgré les efforts conjugués des Etats, organisations de la société civile, et partenaires au développement, les estimations mondiales les plus récentes ont révélé qu’en moyenne, une femme ou une fille est tuée par un membre de sa famille toutes les 11 minutes2. En outre, la pandémie de la COVID-19 a intensifié la violence à l’égard des femmes et des filles et a également mise en évidence et exacerbé de profondes inégalités structurelles, annulant des décennies de progrès en matière de participation des femmes au marché du travail, augmentant le nombre de femmes vivant dans l’extrême pauvreté et alourdissant le fardeau des soins non rémunérés et du travail domestique. Tous ces éléments exacerbent les facteurs de risque et les moteurs de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Aussi, il apparait crucial de soutenir encore plus les organisations de défense des droits des femmes et les mouvements féministes pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles. En effet, la présence d’un mouvement féministe fort et autonome est un facteur déterminant pour mener des changements de politiques visant à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.