Goma : Le PNUD s’engage dans lutte contre le Mpox et le VIH auprès des professionnelles de sexe et dans les camps des déplacés

17 décembre 2024
a group of people standing in front of a crowd posing for the camera

60 prestataires des soins ont été renforcés dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés

Photo PNUD-RDC/Goma

Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés. Cette situation inquiète les professionnels de santé. Le PNUD et la Division provinciale de la santé ont mené des formations pour lutter contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe et les personnes clés dans les sites de déplacées dans les camps de Bulengo et de Lushagala dans les environs de Goma. Cette série de formations a pour but de « Contribuer à la réduction de la morbi-mortalité dues au Mpox et au VIH dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala ». Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés. 
Cette situation inquiète les professionnels de santé. Selon ces derniers, cette maladie touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène Depuis le début de l’épidémie, un total de 748 cas suspects a été enregistré, avec une proportion significative de 37,7 % (282 cas) issus des populations déplacées. À ce jour, 182 cas actifs (positifs et suspects) sont suivis, et 4 cas ont été confirmés. La province a enregistré 7 guérisons cliniques et 1 décès, portant le taux de létalité intrahospitalière à 0,5 %. Les enfants de moins de 15 ans restent la tranche d’âge la plus touchée. 
 

a group of people standing in front of a crowd

Session de formation avec les animateurs du site

Photo PNUD-Goma

60 prestataires des soins ont été renforcés dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés 
A l’issue de cette formation, une communication des risques et engagement communautaire chez les populations clés VIH est maintenant effective dans les sites de déplacés de Bulengo et Lushagala. Les capacités des 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés.  D’autres part les capacités de 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prise en charge psychosociale des cas Mpox parmi les populations clés dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala. 
Ces formations ont porté sur les pratiques de prévention contre les infections et détection des cas Mpox et VIH. En appuyant cette activité, le PNUD cherche à soutenir l’intensification des activités de lutte conjointe contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe pour ainsi contribuer à la réduction de la morbi-mortalité attribuables au Mpox dans ces deux sites des déplacés. Signalons que cette formation a été assurée par les médecins affectés par la Division Provinciale de la santé avec l’appui financier du PNUD qui en a assuré la facilitation technique et opérationnelle. 
 

a group of people standing in front of a tent

Des centaines d'enfants vivent dans le site des déplacés de guerre et ils sont exposés à des épidémies telle que Impox

Photo PNUD-Goma

Le Mpox touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène
Ces formations sont organisées dans le cadre du projet « Mpox /VIH – POPULATIONS CLES » mis en œuvre par le Ministère de la Santé avec appui du PNUD sur fonds propres. Un comité technique a été mis en place sous le leadership du PNLS et du PEV pour coordonner la mise en œuvre des activités. Il est constitué de PEV, PNLS, INSP, Programme national de communication/Ministère de la santé, PNUD, OMS et les organisations de PS et de HSH. Au moins 25 sites des populations clés seront prises en compte dans les provinces de l’Equateur, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo, Maniema Tshopo et Kinshasa en raison de la taille importante des populations clés. De plus, des nombreux cas suspects et décès y sont enregistrés.