Damien Mama, Représentant Résident du PNUD, a quant à lui affirmé que : « l’aménagement du territoire est un catalyseur pour le changement climatique. La lutte contre la pauvreté passe par l’agriculture et la RDC a tous les atouts pour y arriver si les efforts sont mutualisés. Et l’implication du PNUD dans ce processus s’inscrit dans le cadre de son mandat en RDC ».
 

Selon le Ministre de l’Agriculture, José Mpanda Kabangu, « l’agriculture fait partie des piliers clés de la Stratégie-Cadre nationale REDD+ à cause de son impact négatif sur la forêt mais aussi de l’importance de son poids économique dans le contexte de la RDC ». Il a précisé qu’en 2012, les études réalisées dans le cadre de l’élaboration de cette stratégie ont démontré que c’est l’agriculture itinérante sur brûlis qui est la principale cause de la déforestation en RDC. Pour palier à cette situation la Stratégie-cadre nationale REDD+ propose plusieurs alternatives dont la promotion des cultures pérennes dans les zones forestières dégradées, la poursuite de la diffusion des améliorations à la production des cultures vivrières annuelles, l’agroforesterie, l’orientation (quand cela est possible) des investissements agricoles publics et privés mais aussi l’élevage vers les écosystèmes dégradés (savanes, recrus, anciennes plantations abandonnées, etc…