PDL 145-T : Pour un meilleur accès à des soins de santé de qualité dans le milieu rural

Développement local

29 septembre 2024
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Des infrastructures socio-économiques sont érigées dans plusieurs territoires autres fois enclavés

Photo PNUD-RDC

Le développement socio-économique d’une communauté dépend de sa capacité à accéder à une éducation et à des infrastructures de santé de qualité. L’accès à des soins de santé de qualité est reconnu comme un droit fondamental à tous les êtres humains. Dans les zones rurales en République Démocratique du Congo, l’accès aux soins de santé de qualité est limité et constitue une cause de vulnérabilité majeure de la population. La construction de 286 centres de santé dans les neuf provinces d’intervention du PNUD à travers le PDL 145T marque une grande avancée vers l’accès à de meilleurs soins de santé pour les communautés des zones rurales, notamment les enfants et les femmes longtemps plus affectés par ce faible accès aux services sociaux de base.
 

Désormais, les communautés des territoires n’auront plus à parcourir de longues distances pour avoir accès aux soins de santé grâce au programme de développement local dédié aux 145 T. ce qui constitue un motif de soulagement pour les bénéficiaires qui voient la fin d’un calvaire quotidien pour accéder aux premiers soins.  Le personnel soignant se réjouit de bénéficier de centres de santé moderne et d’un cadre de travail approprié. Les travaux de construction d’environ 140 centres de santé sont arrivés à terme en dépit des défis rencontrés dans l’acheminement des matériaux, climatiques et l’enclavement des sites. 
 

une personne posant pour une photo

Madame consolate Musharamina, bénéficiaire des soins à MAKOBOLA

Photo PNUD-RDC

C’est une première pour la majorité des territoires, d’être doté d’un centre de santé construit en matériaux durables et doté d’un équipement approprié. En effet, ces centres de santé sont composés chacune de deux salles de réception, une pharmacie, un bureau de consultation, une salle d’observation femmes, une salle d’observation hommes, un laboratoire d’analyse, une salle de soins, une salle de travail, une salle post partum, une salle post partum tardif, des toilettes internes, un dépôt pharmacie, ainsi que des sanitaires externes de 4 compartiments etc. Ces centres de santé faciliteront sans aucun doute l’accès aux soins de santé à plusieurs villages et une prise en charge rapide des enfants et des femmes enceintes. Les centres de santé constituent pour ces femmes le cadre idéal pour donner la vie en toute sécurité et garantir la santé des enfants et aux hommes.
Les halls des centres de santé sont utilisés pour des animations prénatales dispensées aux gestantes par des professionnels de santé. Elles y bénéficient d’un accueil de qualité, d’une information spécifique et d’un accompagnement adéquat.  
Soulignons aussi que ces centres de santé modernes sont aussi équipés d’un système de panneaux solaires pour faciliter la prise en charge des patients de jour et de nuit.  
La communauté locale nous partage sa joie en ces termes : 

une personne debout posant pour la caméra

Madame Matumaini Berthe Justine, accoucheuse au CS de NDUNDA à Sange territoire d’Uvira 

Photo PNUD-RDC

Madame Matumaini Berthe Justine, accoucheuse au CS de NDUNDA à Sange territoire d’Uvira : « nous disons merci pour la construction de notre centre de santé. Nous avions un petit centre de santé avec une très faible capacité d’accueil, les malades hospitalisés étaient trop serrés. Je suis trop contente de voir ce nouveau bâtiment. Nous allons en prendre soin et le garder toujours propre. Merci au Président de la République qui nous a construit ce bâtiment ». 
 

une personne debout posant pour la caméra

Docteur Namanvu, médecin responsable du CS de NDUNDA, territoire d’Uvira, province du Sud Kivu

Photo PNUD-RDC

Docteur Namanvu, médecin responsable du CS de NDUNDA, territoire d’Uvira, province du Sud Kivu : « Nous avions un vieux bâtiment en semi durable ici à Ndunda et nous y entassions les hommes, les femmes, les filles et les garçons car il y avait aucun moyen de séparer les malades par sexe. Les conditions de travail étaient pénibles, nous envoyions les accouchements compliqués à Sange soit à 17 km d’ici. C’était compliqué de faire traverser la rivière à ces femmes en plein travail. Nous disons merci au chef de l’Etat qui a vu la souffrance dans laquelle nous vivions ici et qui a considéré la santé comme une priorité. Avec ce nouveau bâtiment non seulement les mamans vont accoucher dans de très bonnes conditions mais les enfants aussi seront pris en charge rapidement et dans de très bonnes conditions. Nous avons eu une grande chance d’être parmi les bénéficiaires de ce programme. Nous allons prendre grand soin de ce bâtiment avec la complicité des communautés locales ». 
 

Docteur Jean Dorali Feta Nilisa, médecin chef de zone de santé d’OPALA, territoire OPALA, province de la Tshopo : « Nous félicitons et remercions le chef de l’Etat pour avoir redorer l’image de cet établissement sanitaire, ce beau bâtiment, ce centre de santé LOMAMI, construit selon les normes de l’OMS. Notre souhait est de voir le gouvernement faire suivre ce beau bâtiment des équipements nécessaires et d’un paquet minimum d’activités qui pourraient améliorer les indicateurs, les conditions de prise en charge des malades idéalement avec l’achat des médicaments essentiels génériques et pourquoi pas améliorer les conditions de vie des infirmiers et médecins en leur construisant des logements ».
 

une personne posant pour la caméra

Docteur Jean Dorali Feta Nilisa, médecin chef de zone de santé d’OPALA, territoire OPALA, province de la Tshopo

Photo PNUD-RDC