Les bonnes nouvelles que vous avez peut-être manquées en 2024

Des arts de la scène à la préservation des forêts, rencontrez des personnes qui se battent pour une planète pacifique et durable.

25 décembre 2024
a woman standing on a stage reading from a notebook

Zahra Abdihagi utilise la poésie pour changer l'image de « violence et de chaos » qui pèse sur la Somalie en partageant des histoires positives.

Photo : PNUD Somalie/Said Fadhaye

Si l’année 2024 a été marquée par de multiples crises, elle a également été témoin de réussites et a connu des moments d’espoir. Qu’il s’agisse d’innovations commerciales révolutionnaires ou d’histoires de résilience remarquable au cœur des conflits, voici quelques histoires qui nous rappellent que l’optimisme et la créativité survivent même dans les périodes les plus tourmentées. 

Le premier café certifié « zéro déforestation » 

Nous aimons le café et nous apprécions ceux qui le cultivent et qui le préparent. Malheureusement, la culture traditionnelle du café a des conséquences néfastes sur l’environnement, en particulier lorsque la forêt tropicale est défrichée pour faire place à des plantations. En Équateur, des chefs autochtones ont pris une direction différente en s’associant avec Lavazza et le PNUD pour produire le premier café certifié « zéro déforestation » au monde. Ce café est arrivé sur le marché européen en septembre.  

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Le premier café certifié « zéro déforestation » est arrivé sur le marché européen en septembre.

Photo : PNUD Équateur

Une marque de vêtements au bilan carbone négatif

Avec l’initiative du Prix Équateur, nous sommes fiers de soutenir les Yawanawá − une communauté autochtone du nord du Brésil qui vit sur le territoire Rio Gregório dans l’État d’Acre − et Sheep Inc. Ensemble, ils ont créé la première marque de vêtements au bilan carbone négatif avec l’espoir de « créer le modèle qui va changer les habitudes du secteur de l’habillement et nous remettre en contact avec l’origine de nos vêtements ». 

Deux représentants des Yawanawá, une communauté autochtone de la région de Rio Gregório, dans l'État d'Acre, au nord du Brésil, en visite aux Nations Unies, à New York.

Photo : PNUD/Anna Giulia Medri

Des récifs artificiels pour protéger la vie marine

Il est vrai que notre monde fait face à plusieurs défis existentiels, mais nous rejetons le sentiment de pessimisme et de fatalité qui prévaut souvent dans le discours public. Nous cherchons des personnes qui se creusent la tête pour remédier aux problèmes, et nous les trouvons. Dans l’océan Indien, des gens construisent des récifs coralliens artificiels pour restaurer la biodiversité marine. De vieilles solutions sont en train de renaître dans le nord-est de l’Inde, où tradition et préservation de la nature s’entremêlent littéralement dans des ponts vivants. Nous travaillons aussi dans le « laboratoire de l’évolution » − les Galápagos − pour protéger l’abondante diversité de la vie terrestre et marine de l’archipel. 

Des cultures sur des terres déminées en Ukraine 

En Ukraine, un chef prépare « le plat le plus précieux au monde » − un hors-d’œuvre traditionnel ukrainien préparé avec des légumes cultivés sur des terres déminées. Ce projet vise, d’une part, à attirer l’attention sur l’énorme quantité de mines présente sur le territoire ukrainien et sur les conséquences de cette situation pour l’économie du pays et la sécurité alimentaire mondiale, et d’autre part, à mettre en évidence les effets positifs du déminage et les résultats obtenus dans ce domaine, notamment grâce à l’utilisation de technologies novatrices. 

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Le « plat le plus précieux au monde » vise à attirer l’attention sur l’énorme quantité de mines présente sur le territoire ukrainien.

Photo : PNUD Ukraine

Des changements favorisés par la culture 

Les arts de la scène et la culture sont indispensables à des sociétés prospères. Cela est particulièrement vrai en Haïti, où une troupe de théâtre de rue offre un répit aux enfants déplacés par la violence qui règne dans le pays. C’est tout aussi vrai en Zambie, où le théâtre et la danse sont utilisés non seulement pour relever les défis environnementaux et économiques, mais aussi pour encourager les jeunes à révéler leurs talents et à changer leur façon de penser afin d’envisager un avenir plus prometteur.  

Des communautés qui construisent la paix  

Il paraît évident qu’aucun développement n’est possible sans la paix, et les personnes qui souffrent dans les conflits sont généralement celles qui connaissent le meilleur moyen d’en sortir. En Somalie, les femmes sont à l’avant-garde sur plusieurs fronts, qu’il s’agisse de résoudre les conflits au sein des communautés et de former d’autres personnes à le faire, ou d’utiliser la poésie pour ouvrir les esprits et les cœurs à la notion de paix et de réconciliation. Elles montrent ainsi que l’espoir n’est pas vain et que toute action, aussi modeste soit-elle, peut faire partie d’un mouvement plus vaste vers un changement positif.