Un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le lieu de travail de Yurii a été la cible de missiles de manière répétée. La sous-station électrique où il travaille a été les cibles d'attaques à trois reprises. Le travail de son équipe est de la réparer continuellement, une tâche difficile et dangereuse.

Depuis début octobre 2022, les attaques russes contre les infrastructures énergétiques se sont intensifiées, perturbant les services essentiels et provoquant des pannes d'électricité. Aider les gens à rester au chaud et assurer l’approvisionnement en électricité dans les hôpitaux, les écoles et les centres communautaires est une question de vie ou de mort, en particulier pour les plus vulnérables.

Le programme du PNUD se penche également sur les besoins énergétiques futurs de l'Ukraine et travaille avec le gouvernement pour jeter les bases d'une construction en mieux, en mettant l'accent sur le renforcement de la sécurité énergétique grâce à des énergies propres, renouvelables et à un coût abordable.

Un an plus tard, le travail de Yurii est désormais reconnu et des inconnus s'arrêtent même pour le remercier d'avoir combattu sur ce qui est considéré comme un autre front de la guerre.

 « Ils savent où je travaille et ils me remercient pour mon travail en disant ; « Tu es un héros ! » Je ne suis pas un héros. Nous avons 8 000 héros qui sont les employés de notre entreprise, Ukrenergo », dit-il.

 Une grande partie du courage de Yuri vient de l'amour et du soutien de sa famille. Il dit que la guerre les a rapprochés et l'a aidé à rester mentalement fort face aux menaces quotidiennes auxquelles il est confronté.

Comme tout Ukrainien, Yurii rêve de paix. Mais il a aussi un petit plan de carrière pour lui à la fin de la guerre ; revenir à une époque où le travail essentiel que lui et ses frères d'armes faisant passait largement inaperçu.

 « Nous voulons travailler en temps de paix. Nous voulons retourner à nos tâches habituelles. Nous voulons construire pour que les gens puissent ressentir de la joie à travers notre travail. Et pour que les gens nous remarquent moins.»