Gestion durable, résiliente et inclusive de l’environnement

Priorité stratégique 4

Contexte

Le pays continue de faire face aux sécheresses sévères et des cyclones fréquents, avec des effets dévastateurs sur la préservation de la biodiversité. Bien que les communautés s’y adaptent, en mettant en place des systèmes d’alerte précoce pour atténuer les risques, elles sont toujours confrontées à des situations très difficiles. Consécutif aux effets du changement climatique, cette sécheresse, la pire en quatre décennies, a dévasté les communautés agricoles isolées du grand Sud du pays, entraînant l’aggravation de la situation d’insécurité alimentaire, et exacerbant la vulnérabilité de la population. Madagascar est ainsi sur le point de connaître la première « famine due au changement climatique » au monde, risquant d’annihiler les efforts consentis par le SNU, et visant à renforcer la résilience dans ces régions.

Pourtant, Madagascar figure parmi les 10 hotspots de la diversité biologique mondiale (CBD, 2014).  Le capital naturel représente les 49% de la richessetotale du pays (Banque Mondiale, 2013). Près de 80% d’espèces de plantes et 90% d’animaux sont endémiques (PNA, 2021). En 2019, Madagascar dénombre 126 aires protégées réparties sur 7 082 525 ha, représentant environ 12% du territoire (MNP, 2019). Le pays abrite 15 types d’écosystèmes terrestres (MBG, 2013), 6 marins et côtiers et 5% de la biodiversité mondiale (SPANB 2015-2025). Les biens environnementaux et services écologiques fournis par ces écosystèmes constituent un support de développement durable dans le domaine économique, socio-culturel, environnemental et scientifique. 

L'appui dans le domaine de la gestion durable et inclusive de l'environnement

Le PNUD travaillera en partenariat avec les partenaires au développement pour la mise en œuvre de l’effet 4 intitulé : « Les populations, actuelles et futures, en particulier les plus vulnérables et les femmes, jouissent de meilleures conditions de vie et d’une résilience renforcée face aux risques et au changement climatique, et œuvrent – avec les acteurs clés, étatiques et non étatiques – dans la valorisation et la gestion des ressources naturelles et des écosystèmes de façon durable, inclusive et sensible aux risques  ».

 

Ceci se fera à travers :

  • La mise en cohérence et l’application les cadres légaux, stratégiques, institutionnels, intersectoriels et à tous les niveaux pour soutenir la gestion durable des ressources naturelles, la réduction des risques de catastrophes, l’adaptation et l’atténuation au changement climatique, et faciliter la mobilisation des ressources ;

  • Le renforcement des compétences techniques, humaine, matérielle et technologique des acteurs à différents niveaux pour une gestion durablement les écosystèmes ; 

  • l’accompagnement des producteurs, les ménages et les communautés locales pour une meilleur adoption et application des techniques de production et des modes de vie écoresponsables valorisant durablement les ressources naturelles et les services écosystémiques, et réduction de la pollution liée aux activités humaines, économiques et industrielles ;

  • la mise à disposition, accessibilité et application d’un modèle productif répondant aux besoins prioritaires des initiatives d’adaptation et d’atténuation au changement climatique avec une population moins vulnérable et résiliente adoptant des techniques et technologies durables intégrant les projections climatiques

  • l’appui à l’effectivité et l’opérationnalité de la territorialisation de la gestion des risques de catastrophes GRC avec l’adhésion de tous les acteurs et de la population.