Ouverture lundi 4 février 2019, pour une durée de 3 jours, de l’Atelier de formation « Développement Local et Emploi » des comités locaux pour l’emploi d’Adrar et de Médéa qui s’inscrit dans le cadre du projet « Autonomisation et Emploi des jeunes à Adrar et Médéa II » signé en juillet 2018 entre le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale (MTESS), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avec un appui financier du Gouvernement du Japon.
La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence de la représentante du (MTESS), Madame Saliha Bestani, du représentant du Ministère Affaires Etrangères, Monsieur Boumediene Mahi, du représentant de l’Ambassade du Japon, Monsieur Hirofumi Ibaragi et du Représentant Résident par intérim, Monsieur Edwine Carrié.
Lors de son discours d’ouverture, Monsieur IBARAGI a souligné :« que le Gouvernement du Japon porte un fort intérêt à continuer de coopérer avec les pays de la région dans le domaine du développement des ressources humaines » et a ajouté : « Pour le Japon, l’Algérie est un partenaire très important pour la région…j’espère que la coopération triangulaire entre l’Algérie, le PNUD et le Japon continuera à produire encore des projets efficaces », et a terminé en félicitant : « le travail excellent du PNUD qui est déjà arrivé à d’excellents résultats non seulement en Algérie mais aussi dans d’autres pays dans des projets en collaboration avec le gouvernement japonais ».
Le Représentant résident par intérim a pour sa part déclaré que : « ce projet s’inscrit en ligne droite avec les priorités nationales et la nouvelle stratégie du PNUD (2018-2021) à travers la préconisation du PNUD sur l’expertise en offrant des nouvelles approches et services novateurs...le projet…a eu comme ligne de mire l’inclusion socio-économique et l’autonomisation des jeunes tout en appuyant la mise en œuvre des politiques de promotion d’emploi des jeunes au niveau local ».
En Algérie comme dans beaucoup de pays la problématique du chômage constitue un défi majeur pour les pouvoirs publics, un enjeu économique et social de première importance. Malgré la mise en œuvre de politiques nationales de promotion de l’emploi, le taux de chômage chez les jeunes reste élevé et le besoin en termes de création d’opportunité d’emploi persiste.
C’est dans cette perspective que s’inscrit cette seconde phase du projet qui vise à renforcer les acquis de la première phase à travers la consolidation des mécanismes de promotion de l’emploi dans les wilayas d’Adrar et de Médéa, la contribution au développement des secteurs économiques locaux, à la création d’opportunité d’emploi et d’entreprenariat pour les jeunes tout en promouvant une culture de débat et de dialogue constructif afin de construire et consolider une environnement marqué par la stabilité et la cohésion sociale..
Il faut aussi noter que ce projet appui multiples dispositifs d’emplois des jeunes mis en place par les autorités algériennes, tels que l’ANEM, l’ANSEJ et l’ANGEM.