Le personnel du PNUD se joint à la famille et aux amis pour pleurer la mort de l’ancien secrétaire général Kofi Annan, décédé pacifiquement après une courte maladie, selon un communiqué publié samedi sur son compte Twitter officiel. Il avait 80 ans.

Le secrétaire général Antonio Guterres l'a salué comme « une force directrice pour le bien » et comme « un fils fier de l'Afrique qui est devenu un champion mondial de la paix et de toute l'humanité ». 

« Il a fourni aux gens du monde entier un espace de dialogue, un lieu de résolution de problèmes et un chemin vers un monde meilleur. En ces temps difficiles et turbulents, il n'a jamais cessé de travailler pour donner vie aux valeurs de la Charte des Nations Unies. Son héritage restera une véritable inspiration pour nous tous ».

« Adieu Kofi, vous avez été le plus gentil des géants », a déclaré l’administrateur du PNUD, Achim Steiner, dans un communiqué. « Votre empathie et votre dévouement sans faille à la paix nous ont tous rendus plus forts. À Nane et à votre famille, j'exprime mes sincères condoléances et je me joins aux gens du monde entier pour leur profonde gratitude pour la façon dont vous avez touché nos vies ».

M. Annan a joué un rôle déterminant dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en 2000 et a mobilisé des efforts sans précédent pour répondre aux besoins des plus pauvres du monde et des personnes atteintes du sida.

Kofi Annan est né à Kumasi, au Ghana, le 8 avril 1938. M. Annan a été le septième secrétaire général à diriger les Nations Unies et le premier secrétaire général africain.

Il a été secrétaire général des Nations Unies pour deux mandats consécutifs de cinq ans, à compter de janvier 1997.

M. Annan a rejoint le système des Nations Unies en 1962 en tant que responsable administratif et budgétaire à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, où il a occupé des postes de haut niveau dans des domaines tels que le budget, la finance et le maintien de la paix. 

« À bien des égards, Kofi Annan était l’Organisation des Nations Unies », a affirmé l’actuel Secrétaire général, ajoutant qu’il avait gravi les échelons pour mener l’Organisation dans le nouveau millénaire  « avec une dignité et une détermination sans pareil ».