Comores
A propos
Qui nous sommes ?
Le PNUD Comores, fort de son appartenance à un réseau mondial au service du développement, est un centre de référence pour l’accompagnement du pays dans ses efforts pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable, au travers du renforcement des capacités nationales.
L’engagement du PNUD-Comores s'inscrit de l'esprit "Leave No One Behind" pour la promotion de l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes. Cette volonté du Bureau-pays s’est concrétisé par son inscription dans le processus du «Gender Equality Seal» en 2019 label qui vise à mettre en évidence l’excellence des résultats obtenus par les bureaux du PNUD en matière d’égalité des sexes.
Le PNUD en Union des Comores se positionne en tant que fournisseur de services de qualité, pour la consolidation du processus de réconciliation nationale et la reprise de la coopération internationale, par une facilitation dans la coordination et la mobilisation des ressources, dans le but d’atteindre les ODD.
Son Cadre de coopération 2015-2019, avec l’Union des Comores se fonde, entre autres, sur les documents stratégiques du Gouvernement à savoir, le Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable, tout en tenant compte des préoccupations liées à la réalisation de l'Agenda 2030.
Selon l'analyse faite dans le cadre de la SCA2D, les Comores, petit Etat insulaire, font face à de nombreux défis, dont les plus pertinents, et pour lesquels le PNUD est à même de produire des changements sont: (i) la gouvernance qui implique des réponses adéquates à la fragile stabilité politique, aux faibles performances de l’administration, et aux processus de décentralisation et de développement local en gestation; (ii) la résilience des individus, des ménages, des communautés, des institutions et des secteurs productifs; (iii) l’adaptation/atténuation aux changements climatiques; le défi du développement des différentes îles se conjugue avec celui de l’adaptation/atténuation aux changements climatiques; (vi) l’accélération et la diversification de la croissance: la croissance économique retrouvée reste fragile par ses sources, insuffisante par son rythme et très peu créatrice d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.
Que voulons-nous réaliser ?
Elaboré sur la base des priorités nationales définies dans la SCA2D 2018-21 et en adéquation avec l’UNDAF (2015-2021), le Programme de coopération tient compte des avantages comparatifs du PNUD et des enseignements du Programme précédent. Il est bâti autour de trois piliers prioritaires articulés autour de la résilience des individus, des institutions et des systèmes, et inter-reliés pour la réduction de la pauvreté. A cet effet, le ciblage des interventions, notamment sur le plan géographique et des bénéficiaires, sera systématiquement basé sur des études de vulnérabilités, des évaluations environnementales et sociales, mettant l’emphase sur les jeunes, les femmes, les personnes vivant avec des handicaps et les plus pauvres.
La première priorité portera sur le développement de mesures d’adaptation et d'atténuation. En matière d'adaptation, l'action sera menée au profit des hommes et des femmes les plus vulnérables dans le domaine de l'eau et de l'agriculture tels qu'identifiés par le PANA à la fois en milieu urbain, périurbain et rural, à travers la gestion durable des ressources, l’introduction et la vulgarisation des techniques d’adaptation. Pour ce qui concerne la gestion des risques des catastrophes, l’accent sera mis sur la prévention, la préparation, et la réponse ainsi que sur le relèvement, dans une perspective post-Hyōgo et plus particulièrement sur (i) le renforcement des cadres politique, institutionnel et règlementaire de gestion intégrée des risques de catastrophes ; (ii) l’amélioration et le renforcement de la connaissance et de la compréhension des principaux aléas climatiques et de leur lien avec les catastrophes ; (iii) le renforcement de la résilience communautaire. En matière d'atténuation, l'accent portera sur les énergies renouvelables et la gestion intégrée des déchets.
La deuxième priorité concernera la conservation de la biodiversité et la valorisation des services éco systémiques, vu les potentialités que cela représente pour le pays comme vecteur de croissance et durabilité du développement. A ce niveau, le programme s’inscrit dans une dynamique de mise à l’échelle et de consolidation des acquis de l’assistance antérieure à travers notamment la mise en place d'un système national d'aires protégées cogérées avec les communautés; la promotion de l'écotourisme et le développement de mécanismes de financement durable pour la gestion des aires protégées et la promotion des activités économiques promouvant une gestion durable des ressources naturelles, notamment au profit des jeunes, des femmes et des plus pauvres.
La troisième priorité adresse les défis liés à la gouvernance avec un focus sur la décentralisation et le développement local, tout en accompagnant la réforme de l’administration publique. Le PNUD interviendra notamment sur le renforcement des processus électoraux et l'opérationnalisation des collectivités territoriales, ainsi que le renforcement des capacités de résilience des communautés et des institutions locales et le développement de l’économie locale résiliente au niveau des trois iles et du pays et au bénéfice des plus pauvres. Dans le domaine de la prévention des conflits et du renforcement de la cohésion sociale, l’accent sera mis sur les processus inclusifs et sensibles au conflits, sur le renforcement et l’intégration des mécanismes de prévention des conflits aux niveau local, insulaire et national ; l’établissement d’un mécanisme national de la paix durable et d’appui au processus et développement d’une stratégie nationale de cohésion sociale dans la société comorienne, ciblant notamment les femmes, les leaders religieux et traditionnels, et les jeunes. La prévention de la violence, y compris la violence électorale, avec notamment l’intervention des « femmes médiatrices » comme leaders dans le développement de dialogue et de la paix, est à inscrire dans ce registre.
Ces différentes interventions intègrent aussi bien les questions normatives, politiques et réglementaires et des appuis directs aux communautés en termes d’offres de services. Tenant compte des interrelations entre les résultats escomptés, les interventions seront menées systématiquement de façon synergique et complémentaire selon une approche croisée et une démarche inclusive donnant une place privilégiée aux femmes et aux jeunes.