Appel à contributions - Conférence économique africaine 2024

20 mai 2024
Appel à contributions - Conférence africaine 2024

La Conférence économique africaine 2024, organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique pour l'Afrique (CEA) des Nations Unies et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), se tiendra à Gaborone, au Botswana, du 23 au 25 novembre 2024.

Tenue annuellement depuis sa création en 2006, la Conférence économique africaine a favorisé la recherche, l'analyse d'experts, le dialogue politique et l'échange de connaissances sur diverses questions et défis auxquels l'Afrique est confrontée.

Le thème de la conférence de cette année est « Assurer l’avenir économique de l’Afrique dans un contexte d’incertitude croissante », en mettant l’accent sur les quatre sous-thèmes suivants :

  1. Les conséquences des incertitudes mondiale, régionale et nationale sur les perspectives de développement de l'Afrique: Les incertitudes mondiales, régionales et nationales peuvent perturber le commerce, les flux d’investissement et la croissance économique. Les tensions géopolitiques, telles que les conflits en cours et les changements d'alliances, ajoutent à la complexité du paysage économique du continent. Ces tensions peuvent entraîner des restrictions commerciales, des sanctions et des modifications des chaînes d’approvisionnement mondiales, affectant les économies africaines dépendantes d’une gamme limitée d’exportations. De plus, la volatilité des marchés financiers mondiaux, influencée par les fluctuations des taux d’intérêt et des relations internationales, peut contribuer à l’instabilité économique. Les économies africaines, en particulier celles qui dépendent de matières premières comme le pétrole, les minéraux et les produits agricoles, sont sensibles aux chocs des prix des matières premières. Cette volatilité peut déclencher l’inflation, déstabiliser les monnaies nationales et mettre à rude épreuve les économies confrontées à une dette extérieure importante, réduisant ainsi leur capacité à financer le développement. La pandémie de COVID-19 a aggravé ces défis, perturbant les flux commerciaux et d’investissement mondiaux. Cela a également réduit les revenus du tourisme et mis les systèmes de santé à rude épreuve, exacerbant ainsi les difficultés économiques.

    Ces questions visent à favoriser une analyse approfondie des complexités et des nuances du paysage économique africain dans un contexte d'incertitudes mondiales, en favorisant une discussion proactive sur la résilience et les politiques économiques en temps incertains.

  2. Stratégies africaines pratiques pour renforcer la résilience aux chocs émergents: Ce sous-thème couvre les conversations centrées sur l'amélioration de la stabilité des économies africaines et leur croissance ; l'exploration de stratégies de diversification économique pour réduire la dépendance à l'égard de produits d'exportation limités ; l'examen du rôle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans le renforcement du commerce intra-africain, et son efficacité en tant que bouclier contre les turbulences économiques mondiales ; le développement et l’amélioration des filets de sécurité sociale pour protéger les personnes vulnérables et favoriser la résilience sociétale ; l'importance des réformes de gouvernance et du maintien d'environnements macroéconomiques stables pour parvenir à une résilience économique à long terme ; l’adoption de pratiques agricoles intelligentes face au climat comme moyen de garantir la production alimentaire et comme réponse aux défis environnementaux ; et construire la souveraineté économique. Les politiques monétaires de l’Afrique et les fluctuations de monnaies contribuent à l’incertitude économique. De nombreux pays africains sont confrontés à des pressions inflationnistes et à des dévaluations monétaires ayant un impact sur le pouvoir d’achat et les opérations commerciales. Le manque de contrôle sur les taux de change peut également entraver la souveraineté économique, en particulier lorsqu’il est associé à la volatilité des marchés financiers mondiaux.
  3. Un financement du développement innovant à une époque d’incertitude croissante: Les défis liés à l’obtention de financements pour le développement dans un environnement caractérisé par des risques et des incertitudes élevés. Mécanismes de financement innovants et rôle des institutions financières internationales dans le soutien au développement dans un contexte d'incertitude. Des mécanismes de financement innovants sont essentiels pour garantir les fonds nécessaires au développement face à l’incertitude. Cette stratégie intègre plusieurs mécanismes de financement innovants pour renforcer les investissements dans les secteurs à fort impact en Afrique. La mobilisation des ressources intérieures est cruciale pour garantir un financement durable des projets de développement en exploitant les sources domestiques de revenus telles que les taxes, les prélèvements et les redevances. Les partenariats public-privé (PPP) jouent un rôle essentiel, facilitant les investissements du secteur privé dans des projets d'infrastructure cruciaux, susceptibles de stimuler considérablement le développement économique. L’émission d’obligations vertes, qui ciblent spécifiquement des projets environnementaux tels que les installations d’énergies renouvelables et les programmes de reforestation, promouvant le développement durable avec des instruments de financement mixtes, est particulièrement efficace pour combiner le financement concessionnel des bailleurs de fonds avec les capitaux commerciaux du secteur privé.
  4. Le rôle de la technologie pour promouvoir prévisibilité, créativité et résilience: Les discussions porteront sur plusieurs aspects clés de la manière dont la technologie peut être un moteur du développement économique et de l’innovation. La technologie joue un rôle crucial dans la réduction de l’incertitude et dans la stimulation de la créativité. Les outils numériques peuvent fournir de meilleures données pour la prise de décision, améliorant ainsi la prévisibilité dans des secteurs comme l'agriculture grâce aux prévisions météorologiques et prévisions des prix du marché. Les innovations en matière de services bancaires mobiles et de technologies financières améliorent l’inclusion financière et la résilience. En outre, la technologie stimule la créativité et l’entrepreneuriat, qui sont essentiels à la diversification économique et à la création d’emplois. La montée en puissance des pôles technologiques en Afrique montre comment la technologie favorise une nouvelle économie créative. Cette orientation thématique met en évidence le rôle multiforme de la technologie dans l'élaboration du paysage économique africain, depuis l'amélioration des résultats spécifiques à un secteur jusqu'au déclenchement d'écosystèmes entrepreneuriaux plus larges.

Les documents d'orientation politique liés au thème général de la conférence présentent un intérêt particulier.

Comment soumettre ?

Les auteurs intéressés doivent soumettre leurs textes à rba.aec@undp.org avant le 15 août 2024.

Seuls les documents complets abordant le thème de la conférence seront pris en compte pour la présentation. Nous encourageons la soumission d’articles axés sur les politiques et les solutions, dotés d’une base empirique solide.

Les auteurs sont invités à soumettre leurs contribution et à s'inscrire selon le calendrier suivant :

Étape

Date limite 

Date limite pour la soumission des contributions

15 août 2024 

Confirmation de l’acceptation de la contribution

30 septembre 2024

Dernier jour d’inscription pour les conférenciers

20 octobre 2024

Dates de la Conférence

23-25 novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

Les jeunes chercheurs africains sont particulièrement encouragés à soumettre leurs communications. L’un des objectifs des cycles de conférences de l’AEC est de leur donner l’occasion de partager leurs travaux avec un public plus large, mais aussi d’élargir leurs réseaux personnels.

 

Quel format pour les contributions ?

  • Lisez attentivement les directives. Les contributions ne seront pas examinées si elles ne respectent pas les directives de soumission.

  • Les document doivent être soumis par voie électronique et envoyé à l’adresse suivante : rba.aec@undp.org. 

  • Tous les documents doivent être soumis au format PDF et Word avec un interligne de 1,5. Nous recommandons fortement que les papiers ne dépassent pas 40 pages. La longueur suggérée comprend la liste des références, les graphs et des tableaux. Les candidatures trop longues pourront être rejetées sommairement.

  • Veuillez utiliser une police Times New Roman 12 points ou toute police similaire. Les marges doivent être de 1,5 pouces en haut, en bas et sur les côtés.

  • Votre article doit inclure une page de titre avec le nom de chaque auteur, affiliation et coordonnées (adresse e-mail).

  • Inclure un résumé de 100 mots maximum.

  • Aucune letter de motivation n’est nécessaire.

     

Processus d’évaluation:

Tous les articles seront évalués à l'aveugle par les institutions co-organisatrices. Seuls les travaux originaux et de qualité seront acceptés pour présentation.

Un jury distingué évaluera les articles présentés et décernera un prix à un jeune auteur dont le travail est considéré comme le meilleur article de la conférence. Le gagnant sera annoncé lors de la cérémonie de clôture.

 

Parrainage:

Les auteurs doivent indiquer s'ils ont besoin d'une aide pour couvrir les dépenses (déplacement, hébergement et indemnité journalière de subsistance) associées à leur participation à la conférence. Un seul auteur par article accepté pour présentation sera éligible au parrainage. Le soutien est réservé principalement aux conférenciers et aux jeunes chercheurs africains.

Pour plus d’informations, veuillez lire la note conceptuelle de la Conférence économique africaine 2024 : 2024 African Economic Conference - Concept Note | United Nations Development Programme (undp.org)