Le baobab est un arbre majestueux au tronc épais et aux branches étendues qui domine de vastes étendues de la nature, semblant défier la gravité. Il sert d'habitat à de nombreuses espèces d'oiseaux et d'animaux et constitue une source de nourriture, d'abri et de médicaments. Il est également connu pour sa capacité à stocker de l'eau sous terre pendant 20 ans, ce qui en fait une source d'eau essentielle pendant les saisons de sécheresse.

Avec une durée de vie pouvant atteindre des milliers d'années, il joue le rôle de gardien de l'histoire et du patrimoine culturel. Au fil des sécheresses, des inondations et des conflits, il témoigne de la force et de la résistance de l'esprit humain face à l'adversité et aux effets du temps. 

Présent dans de nombreuses régions d'Afrique, le baobab est désormais associé au Sénégal et à son peuple, nous rappelant l'esprit de force sénégalais, qui a permis au pays de traverser diverses périodes de l'histoire et de devenir ce qu'il est aujourd'hui : un phare de l'Afrique de l'Ouest.

Comment cela reflète-t-il le développement du Sénégal et se traduit-il dans ce que nous, le PNUD, faisons pour accompagner ce voyage remarquable ?

En 2014, le Sénégal a adopté le Plan Sénégal Emergent, une nouvelle stratégie de développement alignée sur les Objectifs de développement durable et conçue pour faciliter la transformation structurelle de l'économie, promouvoir le capital humain et permettre la bonne gouvernance d'ici 2035.

Le PNUD, en tant que partenaire clé du Gouvernement du Sénégal, est fier de soutenir ce plan ambitieux conçu pour aider à lutter contre les inégalités et à mettre fin à la pauvreté dans tout le pays. À cette fin, nous menons des interventions de développement dans six territoires sénégalais : Bargny, Mont-Rolland, Ndiaffate, Ndiob, Sandiara et Mékhé. 

A Sandiara par exemple, commune qui abrite une zone industrielle représentant l'essence du Sénégal « Emergeant » ou « nouveau Sénégal», le PNUD appuie la municipalité locale dans le renforcement de l'accès au logement, à l'énergie, à la santé, à l'éducation, à la protection sociale et aux services publics locaux, y compris la promotion de la technologie numérique dans les territoires clés. La zone, avec plus de 100 hectares de terrain, a attiré des investissements d'une valeur de 45,7 millions de dollars et comprend des entreprises travaillant dans les secteurs de l'agroalimentaire, des mines, du gaz et de l'agriculture, le tout visant à faire de Sandiara une municipalité émergente et prospère d'ici 2035.

Nous soutenons également les petites et moyennes entreprises, en particulier les entreprises dirigées par des femmes et des jeunes, en leur apportant une injection essentielle de capitaux par le biais de divers programmes offrant des possibilités de développement. Par exemple, Réseau Mburu, une entreprise soutenue par le PNUD dans le cadre d'un défi d'innovation, produit des céréales et du pain locaux, connus sous le nom de « Walo », afin de réduire la dépendance à l'égard du blé et des céréales importées, en particulier à la suite du conflit russo-ukrainien.

Il s'agit également d'un réseau de femmes entrepreneurs issues de zones rurales, qui nourrit leur esprit d'entreprise et leur donne les moyens de se former aux outils numériques, à la gestion d'entreprise et à l'esprit d'entreprise -démontrant une fois de plus qu'investir dans les femmes, c'est investir dans nos communautés.

Grâce à la numérisation, le PNUD exploite les possibilités offertes par l'infrastructure numérique et l'écosystème de l'innovation pour stimuler le développement durable dans le pays. Grâce à notre « incubateur pour le futur » - Accelerator Labs - nous aidons à identifier et à tester des solutions innovantes conçues pour et par les sénégalais, qui peuvent contribuer au développement durable de leur pays.

Alors que le Sénégal se prépare pour la prochaine phase du Plan Sénégal Emergent, le PNUD reste engagé à accompagner le Sénégal, le pays de la Teranga et hébergeur du Baobab, tout au long de son parcours de développement.