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COP27 : une occasion d’agir

Nous pouvons encore changer de cap

La 27e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) se tient à la toute fin d’un été record dans l’hémisphère nord.

D’éprouvantes vagues de chaleur de début de printemps ont fait des centaines de morts en Asie du Sud. De nombreux pays ont enregistré les températures les plus chaudes depuis plus de 120 ans que les records de température sont consignés.

Les Européens ont connu leur été le plus chaud depuis 500 ans, marqué par des feux de forêt, des sécheresses et des décès. Les plans d’eau des principaux cours d’eau ont atteint leurs plus bas niveaux.

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Les vagues de chaleur à travers le monde ont provoqué une baisse considérable des précipitations en Asie du Sud et ont provoqué des incendies destructeurs en Europe. Photos : Shutterstock

En août, un tiers du territoire pakistanais a été inondé, les conséquences étaient dévastatrices pour la population et l’économie du pays.

Les inondations, qui ont suivi une période d’extrême chaleur, de sécheresses et d’inondations dues au débordement d’un lac glaciaire plus tôt dans l’année, ont coûté la vie à plus de 1 700 personnes. Vidéo : Muneeb Marri pour le PNUD/Pakistan

La Chine a enregistré sa température la plus chaude de tous les temps, et plusieurs régions en Iraq sont devenues les plus chaudes de la planète, avec des températures supérieures à 50 °C ou 122 °F.

L’ouragan Ian, qui a frappé les Caraïbes et les États-Unis, a apporté la preuve de plus qu’aucun pays n’est à l’abri des méfaits du changement climatique.

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La Chine a subi trois vagues de chaleur consécutives. Les habitants se réfugiaient dans des abris antiaériens et auprès des fontaines publiques pour échapper aux températures caniculaires. L’ouragan Ian a provoqué des destructions massives dans les Caraïbes et dans certaines parties des États-Unis ainsi qu’en Irak, où des températures supérieures à 50 °C ou 122 °F ont été enregistrées. Photos : Shutterstock

Ces phénomènes ne sont pas une aberration. Les sept dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. Et elles ne sont qu’un aperçu de ce qui nous attend si nous nous entêtons à croiser les bras face au réchauffement de la planète.

Photos : Shutterstock/Envato

Il n’y a donc pas de temps à perdre. Nous approchons rapidement des points de basculement dangereux pour chaque aspect de la vie humaine, qu’il s’agisse de notre santé ou notre sécurité, de notre environnement naturel, de nos économies, de nos biens ou encore de nos infrastructures.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré que l’action climatique doit être notre première priorité mondiale.


Extrait de la série de podcasts de l’ONU “The Lid is On”. Photo : ONU/Evan Schneider

Le changement est possible, l’espoir impératif

L’avenir n’est pourtant pas encore écrit. Les crises climatique et environnementale ne sont pas une fatalité. Nous pouvons encore faire la différence.

Nous savons ce que nous devons faire et comment nous y prendre pour rendre notre planète propre, durable et équitable. Nous avons la technologie et les données factuelles pour agir. Ce dont nous avons besoin plus que tout, c’est la volonté politique et l’investissement.


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La part des énergies renouvelables dans la production mondiale d’électricité a bondi à 29 % en 2020 et continue d’augmenter. Toutefois, il est nécessaire d’accélérer la transition énergétique en abandonnant les combustibles fossiles afin d’atteindre les objectifs mondiaux en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Photos : Shutterstock

La COP27, qui se tient à Charm el-Cheikh en Égypte, est l’occasion pour la parole de faire place à l’action.

Le changement s’opère autour de nous, et l’Accord de Paris nous montre la voie suivre.

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La COP27 sera consacrée à la « planification de la mise en œuvre » de toutes les promesses et de tous les engagements pris l’année dernière lors de la COP26, à Glasgow, concernant la neutralité carbone, la protection des forêts et le financement d’une action climatique. Photos : Shutterstock

L’année dernière, la COP26 a jeté les bases d’une action plus poussée et plus ambitieuse. Le Pacte de Glasgow pour le climat visait à faire des années 2020 une décennie d’action climatique résolue, en accélérant les efforts pour nous assurer que nous sommes résilients face au dérèglement climatique tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Pour la première fois, les pays ont été appelés à éliminer progressivement l’énergie au charbon et les subventions inefficaces – et inéquitables – aux combustibles fossiles.

La production mondiale d'électricité à partir du charbon a atteint un niveau record en 2021. Elle reste à la fois la plus grande source de production d'électricité et la plus grande source d'émissions de CO2. Photo : Shutterstock

La production mondiale d'électricité à partir du charbon a atteint un niveau record en 2021. Elle reste à la fois la plus grande source de production d'électricité et la plus grande source d'émissions de CO2. Photo : Shutterstock

L’engagement de chaque pays – sa contribution déterminée au niveau national (CDN) – constitue un schéma directeur unique pour agir sans délai en faveur du climat. Les CDN sont des outils bénéficiant d’un soutien politique et servant à définir et à promouvoir les trajectoires d’un développement durable.

D’un pays à l’autre, le PNUD et ses principaux partenaires ont été témoin des transformations qui s’opéraient lorsque le leadership, la volonté politique et l’investissement se conjuguaient.

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Le PNUD prévoit d’apporter une protection côtière cruciale à Tuvalu, une île exposée aux risques marins et aux inondations côtières. En réduisant ses émissions de gaz à effet de serre, le Costa Rica a reçu 54,1 millions de dollars de fonds non remboursables du Fonds vert pour le climat, et le Népal a renforcé sa coordination destinée à atténuer les catastrophes liées au climat. Photos : Shutterstock (à gauche), PNUD Népal/ Dilli Upadhyaya (au milieu), PNUD Costa Rica/Priscilla Mora (à droite).

Le PNUD soutient les États et les citoyens qui sont aux premières lignes de l’action climatique, et a pu constater par lui-même les avantages et les possibilités qui se présentent d’investir dans les CDN. La Climate Promise du PNUD soutient 84 % des CDN proposées par les pays en développement.

Notre Réseau mondial pour les politiques dispose d’un vaste portefeuille de fonds multilatéraux, bilatéraux et verticaux. Le portefeuille consacré à la nature, au climat et à l’énergie couvre 137 pays et 802 projets, y compris le portefeuille le plus important de l’ONU consacré au climat.

Le Pôle Énergie durable du PNUD contribue à atteindre ces cibles tout en accélérant les progrès vers la réalisation d’autres ODD, tandis que le Pôle Finance durable aide les États, le secteur privé et les institutions financières internationales à accroître le financement des ODD.

Vidéo : Shutterstock

Cibles visées par les pays

Pour financer une action climatique urgente, le PNUD travaille avec le Gouvernement indonésien qui est en train de devenir un leader mondial des « sukuks vertes », des obligations islamiques qui ont permis de lever plus de 2,75 milliards de dollars.

Le Liban s’emploie particulièrement à intégrer les avantages économiques et sociétaux de l’action climatique en alignant sa CDN sur ses plans nationaux de développement. Un fonds d’investissement vert du Liban financera des projets et soutiendra des instruments financiers pour le secteur privé. Le PNUD soutient ces efforts aux côtés de la Banque mondiale et de la Banque islamique de développement.

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En Indonésie, la totalité des recettes des « sukuks vertes », soit 1,25 milliard de dollars, sera exclusivement consacrée à des « projets verts éligibles » sélectionnés sur la base du cadre des obligations vertes et des « sukuks vertes », ou obligations islamiques. À travers la Promesse climatique du PNUD, le Liban s’emploie à intégrer les avantages économiques et sociétaux de l’action climatique en alignant sa contribution déterminée au niveau national (CDN) sur ses plans nationaux de développement. Photos : PNUD Indonésie/Suryo Utomo Tomi (gauche), PNUD Liban (droite)

Selon les estimations du Pérou, environ 40 % du déficit de financement de 91 milliards de dollars pour la mise en œuvre de ses priorités au titre de la CDN d’ici à 2030 seraient financés au mieux par des investissements du secteur privé. Des plans pour la finance verte et la participation du secteur privé et du secteur financier ont été établis, et un groupe consultatif permanent composé de 20 des plus grands groupes d’entreprises du pays a été créé. Les préparatifs pour les obligations vertes et les obligations carbone sont bien avancés.

Alors que la Serbie commence à abandonner le charbon comme source d’énergie dominante, elle veille aussi à ce que cette transition soit équitable. Avec l’appui du PNUD, du Gouvernement japonais et de l’UE, les autorités du pays ont entrepris de définir une stratégie qui garantit que toutes les personnes tributaires de l’utilisation intensive de combustibles fossiles ne soient pas laissées de côté. Les modèles commerciaux et les investissements dans les technologies vertes qui contribuent à décarboner l’économie et l’industrie seront mis en avant.

Le PNUD et l’OIT ont collaboré avec le Zimbabwe à une évaluation des emplois verts. Il ressort de cette évaluation que les politiques climatiques offrent de grandes perspectives de création d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes. Dans le seul domaine de l’agriculture de conservation, chaque million de dollars investi pourrait permettre de créer non moins de 30 000 emplois.

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Le Pérou a augmenté son ambition en matière d’adaptation au changement climatique en incorporant deux nouveaux domaines prioritaires : le tourisme et les transports, la Serbie a présenté sa CDN révisée en août, dans laquelle elle s’est engagée à atteindre un objectif inconditionnel de réduction des émissions de 13,2 % par rapport aux niveaux de 2010. Enfin, Le Zimbabwe a renforcé son ambition climatique en fixant un objectif de 40 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de l’économie d’ici 2030. Photos : PNUD Pérou-PPD/Nuria Angeles (à gauche), PNUD Serbie/ Vladimir Živojinović (au milieu), PNUD Zimbabwe/Karin Schermbrucker (à droite).

Du bon côté de l’histoire

Les décisions que nous prenons aujourd’hui affecteront non seulement les quelque 8 milliards de personnes qui vivent sur notre planète, mais aussi chaque génération à venir.

Nous n’avons pas à choisir entre la crise énergétique, la crise de la sécurité alimentaire, la crise de la biodiversité et la crise climatique.

Chaque dollar investi dans les énergies renouvelables crée trois fois plus d’emplois que dans le secteur des combustibles fossiles, tandis que les investissements dans la maîtrise de l’énergie peuvent en créer cinq fois plus.

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Accélérer la transition énergétique en abandonnant progressivement les combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables contribuera non seulement à la santé de la planète, mais aussi à l’économie de chaque pays. Photos : PNUD Zimbabwe/PNUD/Karin Schermbrucker (gauche) PNUD Mauritanie/Freya Morales (droite)

Les premiers investissements dans l’adaptation offrent un taux de rentabilité de 1:3 au cours de la prochaine décennie et un investissement de 1 800 milliards de dollars dans des mesures d’adaptation permettrait d’économiser 7 100 milliards de dollars sous forme de dépenses évitées.

La gestion durable des forêts pourrait créer des débouchés commerciaux représentant 230 milliards de dollars et 16 millions d’emplois d’ici 2030.

Les forêts couvrent près d'un tiers de la surface de la Terre et plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde en dépendent pour leur subsistance. Photo : PNUD Pérou-PPD/Nuria Angeles

Les forêts couvrent près d'un tiers de la surface de la Terre et plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde en dépendent pour leur subsistance. Photo : PNUD Pérou-PPD/Nuria Angeles

Il n’y a pas d’avenir sans une action climatique digne de ce nom.

Le PNUD appelle tous les États, le secteur privé, la société civile et les communautés à se faire des champions face à cette crise mondiale et à investir dans la réponse pour la juguler.

Nous avons besoin de volonté politique et de soutien technique et financier pour impulser l’indispensable transformation vers la neutralité carbone et la résilience climatique. Les pays du monde ont fait des promesses dans les CDN, l’heure est venue de les tenir.


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