Prévention de l'extrémisme violent au Benin

Une journée de soins de santé conduite par les médecins militaires et civils au profit des populations
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Prévention et de Réponse à l’Extrémisme Violent dans le Corridor Atlantique, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bénin a organisé du 25 au 30 novembre 2024 dans les communes de Bassila, Péhunco, Kouandé, Toucountouna et Tchaourou, trois (03) journées de dialogue et de sensibilisation entre les populations civiles, les autorités locales et les forces de défense et de sécurité (FDS).
Le but de ces journées d’activités civilo-militaires est de promouvoir la cohésion sociale et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent dans les communes bénéficiaires du projet. A cet effet, quatre (04) différentes acticités ont été menées. Il s’agit de :
- l’organisation d’une journée portes ouvertes, d’expositions et de débats/échanges sur les questions de paix, de cohésion sociale, de collaboration et du mandat des FDS présentes dans les localités ;
- l’organisation d’une journée de soins de santé conduite par les médecins FDS et les médecins civils au profit des populations consistant au dépistage de l’hépatite B et C et l’administration de la 1ère dose de vaccin aux cas négatifs, le dépistage du diabète, de l’hypertension artérielle et la distribution de médicaments et de conseils aux malades ;
- l’organisation d’une journée culturelle et sportive entre les populations civiles, les autorités communales et les FDS avec des matchs de football, pétanque et de belotte… et des animations folkloriques ;
- l’organisation de débats radiodiffusés entre les populations civiles, les autorités communales et les FDS sur le partenariat « civil - forces de défense et de sécurité - autorités communales » et sur les moyens efficaces de mise en œuvre de la coproduction de la sécurité.
La mise en œuvre de ces activités a offert des opportunités de communion, de brassage, d’échanges et de contacts aux populations, autorités communales et FDS, toutes choses nécessaires pour le renforcement de la confiance et du dialogue entre ces principaux acteurs de la coproduction de la sécurité.
Par commune, en moyenne 680 personnes environ ont été directement impactées par ces journées de dialogue civilo-militaire, soit un total de 2 721 personnes dont 894 femmes pour les cinq communes, sans oublier les personnes touchées et sensibilisées à travers des émissions radiodiffusées réalisées sur les antennes des radios communautaires.
Le Projet de Prévention et de Réponse à l’Extrémisme Violent dans le Corridor Atlantique est une initiative régionale lancée par le PNUD en 2023 pour renforcer la résilience des communautés et prévenir la propagation de l'extrémisme violent au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Togo. Il est financé par l’Allemagne, l’Australie, le Danemark et la Norvège.
