Mme Heys, directrice du programme de développement du Canada palpe du doigt les réalisations du CISM Ngaba

14 octobre 2024
Un jeune garçon coiffé d’un chapeau

Les bénéficiaires du projet JAD à Ngaba ont remercié le Canada pour son soutien qui leur ont donné un sourire

Photo PNUD-RDC

Mme Jennifer Heys, directrice du programme de développement de la RDC, et M. Christophe Kadji, Chef de coopération canadienne en RDC ont visité, le 1er octobre le Centre intégré de services multisectoriels (CISM) installé à l’hôpital de référence Mère et Enfant de Ngaba à Kinshasa. Elle a encouragé le personnel soignant et apporté un sourire aux victimes de violences basées sur le genre (VBG) lors de l’exposition des produits réalisés par les bénéficiaires dans le cadre de leur réinsertion économique. 

un groupe de personnes autour les unes des autres

Mme Heys a encouragé le personnel soignant et apporté un sourire aux victimes de violences basées sur le genre

Photo PNUD-RDC

Situé au cœur d'un quartier populaire de Kinshasa, l’hôpital dessert une population  estimée à 248 411 habitants, avec une densité de 62 102 habitants/km². Cette zone, qualifiée de "zone rouge," se caractérise par une forte densité, des conditions de vie précaires, une délinquance juvénile élevée, et une population globalement vulnérable. Ces éléments contribuent à la prévalence élevée des violences basées sur le genre (VBG) dans la région.
Le CISM a été implanté dans ce contexte difficile pour répondre aux besoins des mères et enfants, les plus touchés par les VBG. Depuis 2018, le CISM bénéficie du programme JAD, qui lui apporte un appui en équipements, médicaments, fonctionnement, et renforcement des capacités pour offrir une prise en charge de qualité aux survivants de VBG.
 

un groupe de personnes debout devant une foule posant pour la caméra

Depuis sa création, le CISM Ngaba a accueilli 1132 survivant(e)s qui ont bénéficié de services multisectoriels. Le CISMde Ngaba

Photo PNUD-RDC

Depuis sa création, le CISM Ngaba a accueilli 1132 survivant(e)s qui ont bénéficié de services multisectoriels. Le CISMde Ngaba, le PNUD prend en charge deux volets essentiels dans l’accompagnement des victimes des VBG. Il dispose d’un guichet juridique qui offre un accompagnement juridique et assure la prise en charge juridique et judiciaire des bénéficiaires, en collaboration avec les Bureaux de Consultation Gratuite (BCG). 
Le guichet de réinsertion socio-économique se focalise sur l’autonomisation des bénéficiaires à travers leur réinsertion socio-économique et scolaire. Le projet JAD a apporté un soutien à 16 972 survivant(e)s  qui ont bénéficié d'un soutien psychosocial dont 9 310 filles et 7 486 femmes, un apport essentiel pour la guérison émotionnelle et mentale.
 

Un jeune garçon coiffé d’un chapeau

Les bénéficiaires du projet JAD à Ngaba ont remercié le Canada pour son soutien qui leur ont donné un sourire

Photo PNUD-RDC

De même, JAD a parmi l’accès à la justice à 4 242 survivant(e)s qui ont reçu une assistance juridique et 1 458 dossiers ont abouti à une décision judiciaire, contribuant à la réduction de l'impunité.
En ce qui concerne l’autonomie des survivantes, 5 594 survivant(e)s ont bénéficié d'une réinsertion socioéconomique, avec 76,70%  qui ont atteint l'autonomie, améliorant ainsi leur qualité de vie.
 

Le Canada finance ce projet conjointement mis en œuvre par le PNUD RDC, l’UNFPA et le BCNDH depuis 2018, en soutien aux victimes des VBG.