Notre mission ? Bâtir un contrat social où chaque voix compte. Parce qu’un système électoral juste et inclusif est le fondement d’une démocratie résiliente.Dr Edward A. Christow, Représentant Résident du PNUD à Madagascar
(Liste protocolaire)
Nous voici à la fin de notre 5ème réunion du Comité de Pilotage du Projet de Renforcement des Processus électoral et démocratique, (en sigle RPEDEM) , incluant les deux autres projets complémentaires, (je cite): Mahasaky sous composante du PNUD et celui financé par le Japon; ils font partie intégrante de l’assistance électorale des Nations Unies à Madagascar, mise en œuvre par le PNUD.
Je tiens à exprimer tout d’abord ma sincère gratitude au Président de la CENI, aux membres de son bureau permanent et à leur équipe pour avoir permis la tenue de cette réunion importante, ainsi qu’aux partenaires techniques pour leur engagement continu à suivre le processus électoral.
C’est grâce à nous tous ici présents, à notre engagement et à notre coopération collectifs, que ce projet d’assistance électorale est mis en œuvre. Le projet a apporté un soutien technique qui a renforcé la capacité opérationnelle de la CENI et des autres parties prenantes. À ce jour, la CENI a organisé les élections présidentielles en 2023, ainsi que les législatives, les élections communales et municipales en 2024.
Le 26 septembre 2024, à la 4ème Réunion du CoPil, nous avons adopté, parmi d'autres, la Feuille de Route qui explique les différentes étapes vers les réformes électorales. Aujourd'hui, 26 mars 2025, soit 5 mois plus tard, nos échanges fructueux et les recommandations des membres de CoPil prouvent à suffisance de la nécessité impérieuse de mener et de faire aboutir des réformes électorales audacieuses.
En effet, à titre d’exemple, il est clairement établi que l’aspiration profonde du basculement du fichier électoral alpha numérique à la biométrie, la réflexion sur le vote de la diaspora, la demande pressante des femmes et des jeunes pour leurs participations accrues dans le processus électoral, surtout en tant que candidats peuvent devenir une réalité, si les réformes électorales sont entamées à temps utiles et y intègrent les différentes recommandations déjà contenues dans les rapports des missions d’observation des élections et encore celles qui certainement sortiront des ateliers bilans de la CENI.
À tous les membres du CoPil, chers partenaires (Tous sans exception), je vous exprime ma gratitude pour votre présence, votre participation active et votre contribution de toute nature depuis la mise en œuvre de ce projet d’assistance électorale depuis 2023. La récente contribution du gouvernement japonais démontre une fois de plus que le chantier demeure vaste. Et, je suis persuadé que vous ne vous arrêterez pas à cette étape.
Dans le cadre du document du projet RPEDEM, notre engagement commun est d'accompagner les institutions nationales pertinentes, notamment la CENI, dans la réalisation des réformes électorales. Nous devons jeter des bases solides pour que les élections prochaines s’organisent dans un cadre électoral amélioré et consensuel. Je suis ravi de constater que le Président de la CENI et son équipe s'engagent dans cette initiative.
Néanmoins, il est crucial que la volonté politique soutienne cette vision en impliquant pleinement les autres institutions du pays et les acteurs non étatiques.
Pour terminer, je voudrais exprimer ma gratitude en particulier à la CENI, et à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) pour leur collaboration fructueuse avec le PNUD à travers le projet RPEDEM.
Le PNUD demeure engagé en faveur de la promotion des valeurs démocratiques, telles que la paix, la stabilité et le respect du principe de représentation. Il soutient également un contrat social basé sur un système électoral qui reflète fidèlement l’expression des citoyens, en veillant à ce que celui-ci soit juste et inclusif.
À cet égard, je nous encourage à continuer à contribuer pour ces axes prioritaires tracés par le projet d’assistance électorale et à investir dans les acquis démocratiques, et les activités relatives aux réformes électorales, ainsi que celles relatives au renforcement des capacités des acteurs non étatiques.
Misaotra Tompoko !