Segment des Ministres 19Mai2022
Allocution de monsieur Maleye Diop Représentant résident à l’occasion de la réunion des ministres de la commission climat du bassin Congo sur les statuts
22 mai 2022
- Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
- Madame la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo ;
- Mesdames et Messieurs les Ministres des pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo ;
- Mesdames et Messieurs les Ministres, membres du Gouvernement de la république du Congo ;
- Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de missions diplomatiques ;
- Chers Collègues chefs des agences du Système des Nations Unies ;
- Madame la Coordonnatrice de 4C Maroc ;
- Monsieur le Préfet du Département de Brazzaville ;
- Monsieur le Président du Conseil Départemental et municipal, Maire de la ville de Brazzaville ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des ministères sectoriels ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants du Secteur Privé et de la société civile ;
- Distingués invités en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
- Chers amis de la Presse ;
- Mesdames et Messieurs.
Le PNUD se réjouit d’avoir été un partenaire depuis que la république du Congo a été responsabilisé par les Etats membres pour assurer la Coordination Technique de la Commission Climat du Bassin du Congo.
A cet effet et à côté de la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo de la république du Congo et avec les autres partenaires, le PNUD a accompagné l’effort de structuration et de programmation de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Donc c’est encore une fois un grand honneur de poursuivre cet engagement et de prendre la parole ce matin. Le fleuve Congo et ses affluents traversent plusieurs pays regroupés au sein de la Commission Climat du Bassin du Congo qui prend corps de façon progressive.
Ce réseau hydrographique fournit quotidiennement de la nourriture et d’autres services vitaux, facilite le commerce, le transport, les loisirs et la spiritualité, pour les peuples autochtones qui habitent ce bassin.
La mise en place des mécanismes intégrés pour préserver le Bassin du Congo est donc d'une urgence dans cet effort de répondre à l’urgence climatique et de garder la dynamique des accords de Paris de 2015.
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités
En réalité les personnes qui habitent cet espace, sont « créées par le fleuve Congo » et par conséquent leur survie dépend de la pérennité des services écosystémiques mais également des efforts de lutte contre le réchauffement climatique.
Ce pourquoi, la présence des délégations venues des Etats membres de la CCBC, témoigne de l'importance et la nécessaire implication de l'ensemble des acteurs dans la préservation de cette richesse commune.
Par ailleurs, beaucoup de choses ont été faites. Et je le dis d'autant plus facilement que le PNUD a été aux côtés des pays parties à cette initiative avec d’autres partenaires tout au long du processus depuis la mise en place de la CCBC.
Les pays se sont réunis cette fois, pour examiner les statuts qui vont permettre le bon fonctionnement de leur Commission et opérationnaliser ses instruments pour assurer une exploitation et une gestion durable de ce patrimoine commun pour le bien de notre humanité. Ce qui est, à notre avis, une étape essentielle.
Les États, les communautés locales, leurs partenaires au développement, et les acteurs du secteur privé et de la société civile devraient tous se reconnaître dans ces documents statutaires.
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités
Je pense que tout le monde a envie d’investir dans cet espace du fait des opportunités qu’il offre et son rôle dans la bataille mondiale contre les changements climatiques.
Le bassin du Congo avec ses tourbières sera sans nul doute le premier poumon écologique de notre planète et la zone de séquestration de carbone la plus importante. Ce qui donne à cette zone sa dimension mondiale qui va au-delà des 16 pays de la CCBC.
En référence aux efforts déjà faits par la CCBC avec la mise en place de portefeuille de 254 projets issus des Contributions Déterminées Nationales des pays membres, l’on peut espérer que l’agenda climat contribuera aux efforts d’intégration régionale tant souhaitée et qui se renforce avec la mise en place de cet instrument.
La Commission Climat du Bassin du Congo, est donc un instrument qui se traduit progressivement par la mise en place de ses structures de pilotage, qui permettront à la sous-région et à l’Afrique de contribuer de manière coordonnée à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques.
Le bureau régional du PNUD Afrique est entrain de formuler en concertation avec les Etats, une offre régionale de services aux pays du Bassin du Congo pour mieux les accompagner dans leurs efforts de préservation et de protection de leur biodiversité et renforcer ainsi leurs efforts de lutte contre les changements climatiques et leurs contributions à la mise en œuvre des accords de Paris.
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, Distingués invités
Pour terminer, je voudrais encore une fois féliciter Madame la ministre de la République du Congo, Coordonnatrice Technique de la CCBC et ses collègues des autres pays, pour leur leadership confirmé dans la conduite de cette initiative pour la mise en œuvre des engagements sur le climat.
Je me réjouis aussi de notre partenariat pour accompagner vos efforts aux côtés des autres agences du Système des Nations Unies et des partenaires sur l’agenda climat.
Je vous remercie.
Le bassin du Congo avec ses tourbières sera sans nul doute le premier poumon écologique de notre planète et la zone de séquestration de carbone la plus importante. Ce qui donne à cette zone sa dimension mondiale qui va au-delà des 16 pays de la CCBC.Maleye Diop, Représentant résident PNUD Congo